La Grèce démontre une fois de plus qu’il est impossible de lutter contre les attaques capitalistes par la voie électorale et réformiste

(«le prolétaire»; N° 516; Juin - Juillet - Août 2015)

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A l’issue d’une énième séance marathon «historique» de négociations bruxelloises entre le gouvernement grec et ses créanciers, un accord «définitif» a été une nouvelle fois trouvé pour «résoudre» la crise grecque: le premier ministre grec Tsipras et son équipe ont fini par accepter, comme condition de nouveaux crédits à l’Etat grec virtuellement en faillite, un plan de mesures d’austérité sensiblement plus dur que celui qu’il avait refusé une semaine auparavant et contre lequel il avait, soi-disant, organisé un référendum! Le seul point apparemment où il a obtenu quelque chose de concret, c’est celui de la réduction des dépenses militaires: les créanciers ont accepté qu’elle soit moins forte que ce qu’ils demandaient...

 

Trahison de Tsipras?

 

Beaucoup, y compris parmi les courants dits d’«extrême gauche» qui affirmaient n’avoir aucune illusion sur Syriza et son gouvernement, crient à la trahison de Tsipras. Mais ne peuvent se sentir trahis, que ceux qui prenaient pour argent comptant les discours démagogiques de ce parti et de son chef.

Syriza, qui se qualifie de parti de la «gauche radicale», n’est en réalité pas différent d’un parti réformiste classique: il ne veut pas abattre le capitalisme, mais l’améliorer, le réformer: son rêve est celui de tous les réformistes, le rêve d’un capitalisme à visage humain, celui de tous les collaborationnistes, le rêve de la collaboration fraternelle entre tous les citoyens ou au moins l’écrasante majorité d’entre eux. Mais il y a le rêve et il y a la réalité; et dans la réalité, on ne peut changer le capitalisme – seules quelques réformes de détail étant possibles, et encore à condition qu’elles ne coûtent pas grand chose –, on le combat ou on s’y soumet!

N’ayant jamais eu l’intention de combattre le capitalisme, Syriza ne pouvait que se soumettre à lui et lui soumettre les travailleurs qui lui font confiance. Porté au pouvoir en prétendant qu’il allait mettre fin à l’austérité et à la crise économique qui frappe les prolétaires et certaines couches petites-bourgeoises, Syriza incarnait l’illusion qu’un simple changement de gouvernement, obtenu tranquillement et pacifiquement par la démocratique voie électorale, pouvait amener une amélioration significative de la situation des masses. La constitution de son gouvernement sur la base d’une alliance avec un parti d’extrême-droite, militariste et pro-religieux (Anel) aurait suffit à dissiper les éventuels doutes sur la nature «radicale» de Syriza. Cependant pendant de longs mois, le gouvernement a mené la comédie de la défense des travailleurs face aux créanciers du pays, qu’il prétendait pouvoir convaincre de renoncer à une partie de leurs exigences et d’accorder de nouvelles aides financières; alors que la situation des prolétaires et des masses travailleuses ne cessait de se dégrader, il y a eu alors une véritable trêve sociale en partie à cause des coups ininterrompus subis par les prolétaires depuis ces dernières années, mais aussi à cause des espoirs que beaucoup nourrissaient envers Syriza.

Mais, en réalité, les négociateurs grecs défendaient en premier lieu les intérêts du capitalisme national et pas ceux des prolétaires ou de la population; en témoigne le fait qu’ils ont finalement plus facilement accepté les mesures antisociales et antiprolétariennes que celles lésant des intérêts capitalistes particuliers (ils ont par exemple défendu bec et ongles le statut privilégié des armateurs au regard de l’impôt, les dépenses militaires ou un le maintien d’un taux de TVA bas sur les activités touristiques); les mesures d’austérité imposées pour rembourser les créanciers ont eu des conséquences terribles pour l’économie en général, entraînant la disparition de milliers d’entreprises: une politique de relance économique et non plus d’austérité est donc demandée par de nombreux capitalistes.

Mais les négociations et les accords entre bourgeois ou entre Etats bourgeois – y compris quand ces Etats sont des «partenaires» au sein d’une «union»! – ne se fondent que sur des rapports de force. Le chétif capitalisme grec n’avait guère la force de résister bien longtemps aux exigences des grands capitalismes européens, surtout lorsque son Etat est au bord de la faillite. Placé fin juin par les créanciers devant un quasi ultimatum d’accepter leur plan, le gouvernement Tsipras répliquait par l’organisation d’un référendum sur ce plan, en appelant à voter non. Alors que cette décision était saluée avec enthousiasme par toute une partie de la gauche et de l’extrême gauche européenne qui y voyait la possibilité qu’un «peuple» refuse démocratiquement l’Europe de l’austérité et de la finance, etc., voire sorte du «carcan de l’euro», Tsipras précisait clairement que ce référendum était organisé, non pour rompre avec les créanciers, mais pour continuer les négociations avec eux, dans une position qui serait renforcée par le suffrage universel. Dans la campagne pour le oui se sont retrouvés les partis bourgeois traditionnels (les socialistes du Pasok et la droite de la Nouvelle Démocratie) ou non (les centristes de To Potami), les organisations patronales mais aussi les directions syndicales du secteur privé, les grands médias, etc., appuyés par les gouvernements européens. Les partisans du non regroupaient, outre Syriza, les néo-fascistes d’Aube Dorée et les petites formations d’extrême gauche, y compris une partie des anarchistes. Le Parti Communiste Grec (KKE) refusait de participer à la campagne pour le non: en affirmant – avec raison– que les propositions du gouvernement ne valaient pas mieux que celles des créanciers; il appelait au vote nul (l’essentiel, c’est de voter!) moyen selon lui d’exprimer un «double non» à ces deux propositions et défendre sa propre perspective nationaliste de sortie de l’UE.

La suite est connue: les partisans du non ont obtenu une victoire retentissante (prés de 60% de non, 6 % de votes blancs ou nuls, le oui ne recueillant que 36% des suffrages; le nombre d’abstentions, en baisse, étant de 38%); la grande place Syntagma d’Athènes a vu des scènes de liesse d’électeurs persuadés d’avoir infligé un coup sévère aux partisans de l’austérité et notamment aux vieux partis qui se sont succédés au gouvernement tout au long de ces dernières années. Les formations de la gauche radicale européenne célébrèrent également cette victoire électorale; nous donnerons comme seul exemple les déclarations de Rifondazione Comunista en Italie, mais nous aurions pu citer celles identiques du Front de Gauche français, du Podemos espagnol, etc.: «La victoire du Non en Grèce représente la victoire de la démocratie et de la dignité du peuple grec contre le terrorisme financier de la troïka. Il s’agit d’un résultat historique pour la Grèce et les peuples européens» (1).

Quelques heures à peine après cette victoire historique de la démocratie, le premier ministre Tsipras, après avoir écarté son ministre de Finances, au ton trop revendicatif, réunissait tous les partis parlementaires, de droite comme de gauche, à l’exception d’Aube Dorée; tous, sauf le KKE, lui accordaient leur soutien total pour négocier avec les créanciers le maintien de la Grèce dans la zone euro... sur la base du plan proposé par ceux-ci! Battu à plate couture dans les urnes, le oui triomphait ainsi dans les faits! Il serait difficile d’imaginer une démonstration plus éclatante de l’inanité des illusions électorales et du rôle de désorientation du cirque électoral...

En recueillant l’assentiment des vieux partis bourgeois traditionnels, Syriza devenait le représentant d’une véritable union nationale, le défenseur des intérêts de toute la bourgeoisie grecque face aux Européens.

Les déclarations d’intention ne suffisant pas, les négociateurs grecs présentèrent à Bruxelles un plan précis et détaillé, rédigé sous la houlette de hauts fonctionnaires français, qui acceptait tous les points dénoncés une semaine auparavant comme étant un ultimatum. Mais lorsque commencèrent les séances de négociations, ce plan fut rejeté par les représentants allemands, qui en présentèrent un autre, fondé sur l’expulsion –pour 5 ans– de la Grèce de la zone euro, car, selon eux, la «confiance» dans le gouvernement grec n’existait plus: pour les capitalistes, la confiance se base sur la soumission.

Il fallut d’interminables et âpres négociations pour que les dirigeants allemands abandonnent cette perspective et acceptent le maintien de la Grèce dans la zone monétaire européenne, en lui infligeant en contrepartie des mesures drastiques et humiliantes pour les dirigeants grecs qui devaient payer pour avoir essayé de leur tenir tête.

En bons larbins réformistes, les représentants grecs acceptèrent finalement tout ce qu’on leur demandait; ce n’était pas une capitulation, car le gouvernement Tsipras avait déjà capitulé en réalité avant même le début des négociations, alors que, électoralement victorieux, il avait été adoubé par tous les partis, en particulier par ceux qui avaient appelé à voter oui; capitulation non pas par rapport à une défense des intérêts des prolétaires et des masses pauvres qui n’a jamais été l’objectif véritable de Syriza, mais par rapport au refus d’accepter toutes les exigences des créanciers et de renoncer à obtenir un allégement du fardeau de la dette.

Nous avions écrit que «le gouvernement Syriza-ANEL n’a pas d’alternative: il lui faudra se soumettre aux pressions des Etats bourgeois plus puissants s’il ne veut pas être éjecté de la zone euro, ou remplacé par un gouvernement plus compréhensif. (...) Syriza se trouve placé dans l’inconfortable situation d’avoir à choisir entre s’attaquer ouvertement aux intérêts des prolétaires et des masses travailleuses, ou à ceux du capitalisme; et comme tous les partis réformistes, qui sont indissolublement liés à la défense du mode de production capitaliste, elle ne pourra que s’attaquer aux travailleurs, en profitant de la confiance que ces derniers lui portent. C’est le rôle que lui assigne la bourgeoisie, grecque et internationale, qui ne tolérera son gouvernement qu’aussi longtemps qu’il le remplira.» (2).

Il n’a pas fallu attendre bien longtemps la démonstration de cette facile prévision. Il paraît d’ailleurs que lors des dernières négociations, certains Etats et certaines «institutions» ont menacé d’obliger à la formation d’un nouveau gouvernement, peut-être d’un «gouvernement technique», si les dirigeants grecs rechignaient à accepter les conditions demandées par les créanciers. Mais d’autres ont probablement fait valoir que Tsipras et ses partisans, renforcés par leur «victoire» électorale, étaient les mieux à même de faire avaler l’amère pilule aux masses prolétariennes: c’est précisément à cela que sert la démocratie.

 

Contradictions interimpérialistes

 

Les négociations de Bruxelles ont été particulièrement houleuses, voyant s’affronter deux groupes de pays à propos du sort réservé à la Grèce: d’un côté, l’Allemagne avec ses alliés des pays du Nord qui préconisaient la sortie du pays de la zone euro, de l’autre la France, soutenue par Chypre et l’Italie, qui y étaient opposés. Certains ont voulu y voir l’opposition de deux conceptions de l’Europe: d’un côté les partisans de l’orthodoxie financière et du respect des traités, de l’autre les partisans de la solidarité entre les peuples.

La réalité est bien différente; en «défendant la Grèce» contre les représentants allemands, Paris ne défendait pas le «peuple» grec et encore moins les prolétaires grecs: le projet présenté par le gouvernement grec et rédigé en collaboration avec des responsables français reprenait toutes les mesures anti-ouvrières et antisociales demandées par les créanciers européens. Au cours des négociations, le ministre français des Finances utilisa l’argument que si la Grèce quittait la zone euro, elle ne pourrait pas rembourser sa dette; mais le plus inquiétant pour Paris et Rome était qu’une sortie de l’euro aurait risqué d’entraîner des troubles économiques dans la zone, portant un coup sévère aux maigres espoirs de redémarrage de la croissance en France et en Italie. La prétendue «défense de la Grèce» n’était que la défense des intérêts capitalistes nationaux français et italiens!

La position des dirigeants allemands était différente parce que la bonne santé de leur économie lui aurait permis d’absorber sans trop de peine le choc d’un «Grexit» (sortie de la Grèce de l’euro); ce qui les préoccupait davantage, au delà de la perspective peu riante d’accorder à fonds perdus des crédits supplémentaires à la Grèce, c’était de créer un précédent qui pourrait demain être invoqué par des gouvernements d’autres pays beaucoup plus gros, par l’exemple l’Espagne; d’où leur volonté, si le Grexit n’avait pas lieu, d’infliger des conditions punitives à la Grèce afin que cela serve d’avertissement pour ceux qui seraient tentés de l’imiter...

 Enfin les Etats-Unis firent pression sur l’Allemagne pour que la Grèce ne soit pas éjectée de la zone euro et que sa dette soit réduite (3). Cela correspond à leur position traditionnelle consistant à pousser les Européens à abandonner les politiques d’austérité et à adopter des mesures de relance économique, afin qu’ils jouent un rôle de locomotive d’une croissance mondiale en ralentissement; mais dans ce cas précis, leur position s’explique principalement par le souci d’éviter qu’un membre de l’OTAN occupant une position stratégique-clé, soit plongé dans un marasme économique qui affaiblirait ses capacités militaires. Cependant les Etats-Unis ne voulurent pas s’immiscer directement dans les négociations, comme le leur demandait Tsipras, le prétendu représentant de la «gauche radicale», qui espérait trouver un appui solide dans l’impérialisme américain...

Aucun de ces Etats ne pouvait se soucier de la situation des prolétaires et des masses grecques parce que tous ont pour fonction de défendre le mode de production capitaliste contre leurs propres prolétaires et ceux des pays qu’ils dominent!

 

Tous les Etats bourgeois et toutes les classes possédantes sont les ennemis des prolétaires

 

Les prolétaires grecs ont reçu une dure leçon dont les enseignements, conformes au marxisme, sont valables pour les prolétaires du monde entier: il est impossible de se défendre contre les attaques capitalistes, qu’elles soient menées par leurs propres capitalistes ou, au nom des intérêts supérieurs du capitalisme, par des capitalistes étrangers, en se fiant aux mécanismes de la démocratie parlementaire; le bulletin de vote n’est qu’un chiffon de papier qui ne peut en aucune façon primer sur les intérêts bourgeois et résoudre les contradictions sociales. Un prétendu «vote de classe», comme celui en faveur du non salué par l’extrême gauche européenne, n’est qu’une triste illusion: la lutte de classe ne se déroule pas dans l’enceinte des parlements, mais dans les usines, dans les entreprises et dans la rue. On ne peut adoucir les exigences capitalistes en essayant d’émouvoir les bourgeois par la description des souffrances des populations, comme paraît-il le faisaient, en ne suscitant que des haussements d’épaules, les négociateurs grecs à Bruxelles – d’accord pour faire souffrir les prolétaires mais pas trop quand même! Les prolétaires ne doivent pas s’attendre à de la pitié ou de la commisération des capitalistes et de leurs valets, mais seulement à des coups; ces coups peuvent sans doute être plus ou moins brutaux, mais ce n’est là qu’une différence de degré due à une différence de méthode: la méthode réformiste est plus douce pour éviter dans la mesure du possible qu’éclatent des affrontements sociaux. Mais lorsque les intérêts bourgeois sont trop urgents la méthode réformiste emprunte aussitôt la voie des diktats et, lorsque les affrontements menacent, la voie de la violence et de la répression: Tsipras n’est que l’énième exemple.

Le «plan de sauvetage» finalement conclu à Bruxelles, avec tous les sacrifices qu’il impose aux prolétaires et aux masses (augmentation de l’âge de la retraite jusqu’à 67 ans pour certains et réduction des pensions des agents de l’Etat, nouvelles coupes dans les mesures sociales, augmentation des prix et des taxes etc.), mais également à certaines couches de la petite et moyenne bourgeoisie, avec les restrictions de souveraineté imposées à l’Etat grec (au grand scandale des nationalistes d’«extrême gauche»), ne résoudra pas les problèmes qu’affronte le capitalisme grec; selon nombre d’économistes, il les aggravera au contraire en accentuant la dépression économique que celui-ci connaît depuis plusieurs années. C’est en tout cas l’avis du FMI, qui après avoir pesé de tout son poids pour le faire admettre par le gouvernement d’Athènes, estimait dans un rapport publié le 14 juillet, mais connu des responsables européens lors des négociations, que ce plan était non viable si les Etats européens n’acceptaient pas de réduire ou de supprimer la dette due par les Grecs – ce qu’ils ont obstinément refusé! De nouvelles crises grecques sont donc inévitables, avec leurs lots de mesures anti-ouvrières...

La crise grecque n’est que la manifestation extrême de la crise générale du capitalisme en Europe et dans le monde; c’est pourquoi l’alternative, tout aussi bourgeoise, d’une sortie de la zone euro et/où de l’Union européenne, ne peut pas être une solution pour les prolétaires. Ce qui est possible pour un puissant Etat impérialiste comme la Grande-Bretagne: fonder sa prospérité sur une monnaie indépendante et envisager de quitter l’UE, ne l’est pas pour le faible capitalisme grec; les lois impitoyables du marché capitaliste où, par temps de crise, ne surnagent que les plus forts, s’appliqueraient à elle avec peut-être encore plus de violence si la Grèce quittait l’alliance capitaliste qui s’appelle Union Européenne. Le capitalisme grec, privé ou d’Etat, devrait extorquer encore plus férocement de la plus-value à ses prolétaires au nom de la défense de la patrie, en réalité pour résister à ses concurrents sur le marché mondial.

Il n’existe pas de solution bourgeoise à la dégradation des conditions de vie et des prolétaires qui, d’une manière plus ou moins prononcée, se vérifie dans tous les pays. Les partisans de la collaboration entre les classes, qu’ils appartiennent à la dite «gauche radicale» ou au «réformisme» traditionnel, ne peuvent que collaborer à cette dégradation parce que la collaboration entre les classes signifie soumission à la classe dominante: ce n’est pas un hasard si Pablo Iglesias, le leader du Podemos espagnol, a approuvé la conduite de Tsipras...

 

Pour la reprise de la lutte de classe, pour la constitution du parti de classe international!

 

Pour les prolétaires il n’y a pas d’autre solution que de rompre avec la collaboration de classe et tous les partis et syndicats qui la soutiennent, et de prendre la voie de la lutte de classe anticapitaliste. Il n’est possible d’affronter et de vaincre les capitalistes et leur Etat que par la lutte ouverte, en adoptant les méthodes, les moyens et les buts classistes:

défense intransigeante des seuls intérêts prolétariens, organisation indépendante de classe, tant sur le plan de la lutte de défense immédiate que de la lutte anticapitaliste plus générale, constitution du parti politique de classe, internationaliste et international, en liaison avec les prolétaires de tous les pays., pour diriger la lutte jusqu’à la victoire révolutionnaire.

Cette voie n’est pas facile, mais c’est la seule réaliste, alors que les faits ont démontré une nouvelle fois que la voie réformiste et électoraliste, collaborationniste et nationaliste, n’est qu’une mortelle utopie, qui ne sert que la bourgeoisie.

18/7/2015

 


 

(1) http://www.rifondazione.it/primapagina/?p=18794

(2) Prise de position du 27/4/2015

(3) Le ministre de Finances allemand a répondu en faisant allusion à la situation de Porto-Rico: ce petit Etat, qui a le statut d’«Etat associé» aux Etats-Unis est, lui aussi, virtuellement en faillite, mais Washington refuse de le secourir.

 

 

Parti communiste international

www.pcint.org

 

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