Le mur israélien, une affaire en or pour les bourgeois palestiniens !

(«le prolétaire»; N° 474; Nov. - Déc. 2004)

 

 

La mort de Yasser Arafat a ouvert une période d’incertitudes sur la configuration de la direction palestinienne; ou plutôt elle a révélé la crise de confiance dont souffrent les dirigeants palestiniens auprès de leur population. Extrêmement conscients de leur discrédit et de leur impuissance à empêcher l’Etat Hébreux à dicter sa loi de fer, ils n’ont d’autre choix que d’essayer de resserrer les rangs et d’appeler à l’union nationale (les islamistes y compris) pour réaliser une succession en douceur qui ait l’assentiment des patrons de la région: les Etats-Unis et Israël. Quitte à froisser au passage certains Etats arabes, comme la Jordanie dont le roi, pourtant allié indéfectible des Etats-Unis a publiquement critiqué les capitulations incessantes des dirigeants Palestiniens (1)!

L’affaire du mur que nous relatons ci-dessous est une bonne illustration du fait que, comme tous les bourgeois, les dirigeants palestiniens sont intéressés avant tout par la recherche... des profits.

 

Le mur, instrument d’annexion

 

Ce mur qu’a commencé à construire le gouvernement Sharon en reprenant une idée du parti Travailliste, officiellement pour protéger la population israélienne des attaques-suicide, s’inscrit en réalité dans la continuité colonisatrice de l’Etat Hébreu: construit en territoire occupé, ce mur entraîne en fait une véritable annexion de fait de territoires, expropriant de nombreux paysans et condamnant à mort la vie économique de nombreux villages palestiniens, en contradiction flagrante avec les promesses israéliennes de stopper le processus de colonisation (tout en annonçant le démantèlement de la plupart des colonies de la bande de Gaza, le gouvernement israélien a annoncé aussi le développement de colonies en Cisjordanie et à Jérusalem).

La construction de ce mur a donc été dénoncée par l’Autorité palestinienne et elle a été condamnée par les différentes instances internationales (comme la Cour Internationale de La Haye) et la plupart des gouvernements, à l’exception de taille des Etats-Unis qui ont même opposé leur veto à une condamnation de l’ONU. Nous allons voir qu’elle a reçu une aide appréciable des dirigeants palestiniens eux-mêmes!

Appelé pour d’évidentes raisons de propagande «barrière de sécurité» par le gouvernement israélien, le mur encore aujourd’hui largement composé de barbelés, est destiné à devenir une construction en dur sur des centaines de kilomètres. Cela représente des quantités énormes de matériaux de construction, à commencer par le ciment, et donc un marché formidable pour les entreprises de construction israéliennes. A tel point que les capacité productives du pays sont devenues insuffisantes.

Un entrepreneur israélien de Haïfa engagé dans cette construction,  Pelsinsky, qui a la bonne fortune de posséder un passeport allemand, se tourna donc vers les cimenteries égyptiennes. Mais le contrat prêt à être signé qui portait sur la fourniture de 120 mille tonnes de ciment capota au printemps 2003 lorsque la presse égyptienne qui avait eu vent de l’affaire, s’indigna bruyamment que l’Egypte participe ainsi à la construction du mur honni.

Pas découragé, Pelsinsky eut l’idée de faire passer le ciment destiné au mur par les Territoires palestiniens. Il s’adressa pour cela à des dirigeants de l’Autorité palestinienne. C’est ainsi qu’en septembre 2003 fut signé au Caire un premier contrat de 20.000 tonnes de ciment avec Jamal Tarifi, le ministre palestinien des Affaires publiques (et propriétaire de cimenteries) connu pour ses liens avec les milieux d’affaires israéliens, avec l’accord écrit du ministre de l’Economie (membre d’une des plus grandes familles commerçantes palestiniennes) certifiant que le ciment était à usage exclusif des Palestiniens.

Début novembre 2003 le chef du bureau de contrôle du gouvernement palestinien envoyait à Arafat un rapport révélant l’attribution par le ministre du commerce de licences d’importation et la découverte que ce ciment était destiné en réalité à la construction du mur. La seule réaction d’Arafat fut de demander au Premier ministre Qorei d’enquêter. Résultat: les importations continuèrent pendant 5 mois sans interruption, d’autres permis d’importer du ciment ayant continué à être accordés sans hésiter par le ministre de l’Economie.

Au total ce sont 420.000 tonnes de ciment égyptien qui ont importées pour être revendues en Israël (à l’exception de 33.000 tonnes utilisées en Palestine) par les entreprises Qandelle Tarifi Company for Cement (appartenant au ministre), Tarifi Company (appartenant au frère du ministre), une entreprise d’un grand bourgeois de Gaza et la Société Générale des Services Commerciaux Palestiniens, organisme para-étatique dirigé par Mohammed Rashid, le propre «trésorier» de feu Arafat, le seul qui avait accès à ses comptes par où transitent une bonne partie des finances palestiniennes. Il ne faut guère aller chercher plus loin l’absence de réaction d’Arafat à ces importations...

Comme ce ciment était destiné officiellement à la reconstruction d’édifices détruits par les Israéliens (le certificat du ministre de l’économie en étant la preuve), il était vendu par les Egyptiens au prix de faveur de 22 dollars la tonne. Les intermédiaires palestiniens prenaient entre 12 et 15 dollars par tonne à la revente aux israéliens. On estime que c’est près de 6 millions de dollars (à peu près l’équivalent en euros) qui auraient été ainsi gagnés en 6 mois par ces bourgeois palestiniens en contribuant à l’édification du mur israélien! En outre les importateurs se sont dispensés de payer les frais de douane à l’administration palestinienne (qui se seraient montés à 1,7 millions de dollars).

Cette affaire commençant à s’ébruiter, une commission parlementaire d’enquête fut mise sur pied au début de cette année. Ses résultats devaient probablement rester secrets, mais Hassan Kreishe, vice-président du parlement palestinien a rendu publics en juin dernier quelques uns des résultats que nous avons rapportés ci-dessus de ses 7 mois d’enquête, malgré les menaces dont il dit avoir été l’objet de la part de certaines personnes mises en cause.

«Pensez, concluait-il, qu’alors que personne n’a bougé le petit doigt contre les capitalistes palestiniens, nous avons arrêté quelques malheureux qui travaillaient comme manoeuvres à ce mur. Et nous les avons même traités de collaborateurs!» (2).

Hassan Kreishe fait partie des politiciens hostiles au clan Arafat, qui militent pour une réforme des institutions: «Avec une justice efficace, nous saurons nous débarrasser de la corruption» (3). Tout en affirmant que certaines des preuves qu’il avait transmis au Premier ministre Qorei ont disparu, il disculpe celui-ci de toute implication dans l’affaire.

Ahmed Qorei a été nommé Premier ministre palestinien sous la pression des Etats-Unis (et c’est sous cette même pression internationale, y compris européenne, qu’il est resté en place après la crise politique qui l’a opposé à Arafat) pour limiter le pouvoir d’Arafat et de ses proches au nom de la «réforme» des institutions palestiniennes dans le sens de la transparence et de la lutte contre la corruption. Des rumeurs affirment depuis longtemps que l’entreprise Al-Quds Cement Company dont il est propriétaire travaille pour des colonies israéliennes. En février après qu’un reportage de la télé israélienne ait montré des camions de ciment de son entreprise passant en Israël pour livrer du ciment destiné semble-t-il au mur, Qorei avait démenti avec indignation ces accusations.

Ce démenti n’a pas empêché, au moment de la crise politique ouverte entre Arafat et Qorei, un député palestinien de confirmer que l’entreprise de ce dernier était bien soupçonnée de fournir elle aussi du ciment pour la construction du mur et de diverses colonies, et un groupe minoritaire du Fatah a même alors demandé son jugement pour haute trahison (ainsi que les ministres impliqués dans le trafic du ciment).

La «transparence» de Qorei et de son gouvernement a donc des limites très étroites, comme en témoigne le fait que l’affaire du ciment n’a, semble-t-il, jamais été évoquée par les médias palestiniens (4).

Cependant la censure des médias n’empêche pas que la population ne se fait guère d’illusions envers ses dirigeants, à en croire un sondage d’un institut de Ramallah: 90% des personnes interrogées reconnaissaient l’existence de la corruption au sein de l’Autorité, et 65 % l’estimaient «largement répandue» (5).

Alors que sous l’effet mesures coercitives, des destructions de toutes sortes et des massacres causés par l’Etat israélien qui a multiplié ces derniers mois les interventions militaires meurtrières dans la bande de Gaza, la misère s’accroît dramatiquement pour la population, le fait que de hauts dignitaires et des bourgeois palestiniens s’enrichissent en trafiquant avec les responsables de cette misère, ne peut qu’accroître parallèlement le mécontentement envers l’Autorité palestinienne.

 

Lutte contre les «corrompus» ou contre les capitalistes et le capitalisme?

 

C’est sur cette toile de fond que s’explique la révolte cet été de certaines factions du Fatah contre les «dirigeants corrompus» - notamment après la nomination le 17 juillet de Moussa Arafat (cousin de Yasser Arafat) au poste de ministre de la sécurité en remplacement de Mohammed Dahlan. Il faut dire que le ministère de la sécurité est un poste particulièrement rémunérateur car il comprend aussi le contrôle des douanes.

Plusieurs manifestations, y compris armées, de protestation ont eu lieu à ce moment et Dahlan qui s’était fait le porte drapeau de la dénonciation de la corruption, menaçait de faire descendre 30.000 manifestants dans les rues de Gaza si de véritables réformes de l’Autorité palestinienne n’avaient pas lieu. «Yasser Arafat reste assis sur les cadavres et la destruction des Palestiniens à un moment où nous avons désespérément besoin d’une nouvelle mentalité» déclarait-il à un journal du Koweït ajoutant que «5 milliards d’aide extérieure fournis à l’Autorité palestinienne sont passés on ne sait où» et accusant les «officiels corrompus» qui entourent Arafat.

 Les opposants demandaient plus précisément qu’Arafat laisse plus de pouvoir au premier ministre, notamment sur la nomination aux postes de responsabilité, la révocation du nouveau ministre de la sécurité et que des poursuites judiciaires soient engagées contre les personnalités mises en cause dans les trafics.

A la mi-août Arafat admettait que des «erreurs inacceptables» avaient été commises par certains responsables et il promettait de soutenir à fond le premier ministre, mais sans prendre aucune mesure concrète: pas de destitution de son cousin ni de sanctions contre les corrompus. Des négociations s’ouvraient dans les semaines suivantes avec Dahlan dans la perspective d’un futur remaniement ministériel où il aurait sa place.

Dans le passé Arafat avait été contraint de faire quelques gestes; il avait été obligé par exemple l’année dernière de limoger le fameux Tarifi de son poste de ministre des affaires civiles qu’il occupait depuis 8 ans ainsi que le chef de la police de Gaza («l’homme le plus haï du territoire» paraît-il); mais quelques mois plus tard les deux retrouvaient leurs postes. En fait en même temps que l’instauration de l’Autorité palestinienne, c’est un climat d’impunité totale qui s’est instauré pour les bourgeois: aucun homme d’affaires ou aucun politicien n’est jamais passé en jugement pour les scandales qui se sont succédés au cours de ces dix années.

En septembre les «Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa», un groupe armé lié au Fatah (le principal parti nationaliste palestinien, dirigé par Arafat) responsable de nombreux attentats en Israël, occupaient le QG de la sécurité palestinienne et quelques casernes pour manifester leur opposition au cousin d’Arafat. Dans une interview récente un responsable de ce groupe affirme que ce dernier a des «comportements mafieux. Nous l’accusons d’être à l’origine d’assassinats, de corruption» (6). Critiquant sévèrement les dirigeants palestiniens, le responsable des Brigades déclare: «Nous devons lutter contre les corrompus de l’Autorité palestinienne. (...) L’action de l’Autorité palestinienne est déficiente aussi bien dans le domaine de l’éducation, de la santé, de la justice et de la sécurité, du social» sans compter son refus de soutenir la résistance à Israël.. Dans leur lutte proclamée contre les «représentants de la corruption», les Brigades veulent s’appuyer sur «les leaders historiques de la révolution palestinienne»; selon elles, celui qui devrait remplacer Yasser Arafat devrait être Mohammed Dahlan.

Pour juger de la capacité de ce Dahlan à combattre la corruption, il faut savoir que, de l’avis général, avant d’emboucher les trompettes de la lutte contre les corrompus, il avait largement profité du contrôle qu’il avait sur les douanes pour engranger de juteuses commissions (7)...

Selon Markus Bouillon, un expert de l’économie israélo-palestinienne «les “Tunisiens” [les chefs nationalistes exilés à Tunis qui sont rentrés en héros dans les Territoires occupés après les accords d’Oslo] ne constituent pas seulement l’élite politique. Revenus à Ramallah, ils ont fondé leurs compagnies qui ont monopolisé les échanges avec Israël, précisément grâce aux relations instaurées durant le processus de paix» (8): les «leaders historiques de la révolution» bourgeoise se sont inévitablement transformés en hommes d’affaires, plus ou moins véreux!

Les problèmes de la population palestinienne, y compris par rapport à la répression israélienne bestiale, ne sont pas dues à la corruption de quelques officiels; un rapport de la Banque Mondiale de 2002 indiquait d’ailleurs que la pratique des pots-de-vin était à peine plus fréquente que dans les pays occidentaux, tandis qu’un autre du FMI de septembre 2003 affirmait que «le niveau de transparence budgétaire de l’Autorité palestinienne est parmi les meilleurs de la région».

Corruption et loi du profit vont de pair: ce sont là des moeurs typiques du capitalisme. Dans la situation actuelle en Palestine, la dénonciation des scandales et de la corruption est utilisée par les diverses factions bourgeoises en lutte pour assurer la relève. Tous promettent de réformer et de nettoyer l’Autorité, mais tous ne rêvent que d’y remplacer le concurrent ou de garder sa place.

Les prolétaires et les masses opprimées doivent se souvenir des paroles du vice-président mettant en cause les capitalistes palestiniens: c’est contre les capitalistes qu’il faut lutter, et contre l’Autorité palestinienne qui est leur instrument.

Pour se défendre contre les bourgeois palestiniens et israéliens unis par les mille liens du commerce et de l’affairisme, les opprimés découvriront que la lutte prolétarienne est la seule solution: brisant les chaînes fatales de l’union nationale, elle est la seule alternative possible pour unir dans un même camp à la force dès lors invincible, les prolétaires de tous les pays.

Avec Yasser Arafat c’est une partie de ce qui restait encore de prestige au nationalisme (prestige redonné par l’attitude d’Israël à son égard), servant à masquer qu’il est désormais enfoncé jusqu’au cou dans l’affairisme, qui a été porté en terre. Aujourd’hui l’Autorité palestinienne et les «chefs historiques de la révolution» ne peuvent plus cacher leur nature de classe et leur abandon de toute velléité de remettre en cause l’ordre impérialiste. Depuis que Sharon a annoncé le retrait de Gaza, le gouvernement palestinien ne songe qu’à négocier avec les Israéliens l’armement de policiers supplémentaires pour «faire respecter la loi et l’ordre» dans le territoire après leur départ (9)...

Contre tous les défenseurs de l’ordre bourgeois, pour la solidarité dans la lutte contre le capitalisme et l’oppression nationale, l’avenir est à la lutte de classe!

 


 

(1) Dans une déclaration à la chaîne de télévision Al Arabiya Le roi Abdallah a déclaré cet été que l’Autorité palestinienne faisait trop de concessions surprise aux Israéliens pour obtenir un soutien clair des Etats arabes: «Nous voudrions que la direction palestinienne précise clairement ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas et qu’elle ne nous surprenne pas par des décisions et l’acceptation de ce qu’elle refusait dans le passé. Au début les discussions portaient sur le retour de 98% du territoire palestinien. Maintenant on est à moins de 50% et nous ne savons pas où nous en serons dans un an ou deux. De même pour le réfugiés, les discussions tournaient au début sur leur retour et des indemnités et maintenant elles ne portent que sur un petit nombre. Il est dommage que ce qui était rejeté comme une trahison est devenu maintenant pour certains une revendication d’une grande portée». Dépêche Reuters, citée par UNISPAL (service d’informations de l’ONU sur la Palestine), septembre 2004. Selon le ministre des Affaires étrangères jordaniennes, les autorités craignent un afflux de réfugiés palestiniens dans leur pays à la suite des actions israéliennes.

(2) Nous avons repris ces informations du quotidien italien «Il Corriere della Sera», 29/7/2004. La presse française n’y a fait que de très rares allusions.

(3) cf «Le Monde», 18/8/2004.

(4) Autre exemple de cette «transparence» des plus opaques: le 20 juillet, à la suite des manifestations provoquées par la nomination de Moussa Arafat au ministère de la sécurité, le Syndicat des journalistes palestiniens (qu’il vaudrait mieux appeler Police des journalistes) interdisait sous peine de sanctions aux journalistes «de traiter tout type de sujets ainsi que d’utiliser des déclarations ou des publications relatifs aux événements internes et susceptibles de diffamer, de calomnier ou de porter atteinte à autrui»; en particulier il leur enjoignait «de s’abstenir de couvrir les marches armées, ne pas les photographier ou les filmer» et insistait au contraire «sur la nécessité de rendre publique et de couvrir toute activité qui supporte l’unité nationale et protège le front interne»!

(5) Selon le Jérusalem Media and Communication Center de Ramallah, «Le Monde», 18/8/2004.

(6) cf «Le Monde», 11/11/2004.

(7) cf «Le Monde», 18/8/2004.

(8) cf «Il Corriere della Sera», Ibidem.

(9) «Nous avons demandé à nos frères du ministère des Affaires civiles, du Département des négociations et au Quartet d’informer les Israéliens que l’Autorité palestinienne a entrepris des pas sérieux pour restaurer la loi et l’ordre. Nous demandons [aux forces israéliennes] de faciliter cette action et de ne pas s’opposer à la police palestinienne».

En réponse à cette déclaration de Qorei, des «sources militaires israéliennes» ont affirmé que la «procédure standard» de l’armée israélienne est qu’elle informe à l’avance la police palestinienne de ses interventions afin que les policiers se réfugient dans leurs casernes et qu’il n’y ait pas de «heurts» avec les soldats. Et, de fait, il n’y a jamais eu de heurts entre les uns et les autres. Vous avez dit complicité?

Le ministre israélien de la défense a déclaré qu’il était partisan de la présence de policiers palestiniens armés dans les zones où la situation risquerait de dégénérer en une «incontrôlable anarchie»; mais les Israéliens ne semblent pas pressés d’aboutir à des accords concrets, à la grande colère des bourgeois palestiniens: ce sont leurs biens qui sont en jeu! On peut consulter les informations diffusées par l’UNISPAL à ce sujet.

Il faut signaler que les Islamistes, qui ont été les grands absents de la crise politique de cet été, ont affirmé leur appui à l’union nationale et à l’Autorité palestinienne après la mort d’Arafat. Lors des négociations tenues sous l’égide de l’Egypte en prévision du retrait israélien de Gaza, ils auraient donné leur accord pour cesser les attaques contre Israël à partir de ce territoire après le retrait (ce qui correspond à ce qu’ils avaient déjà affirmé par le passé) avant même que le fassent les autres organisations palestiniennes.

 

Particommuniste international

www.pcint.org

 

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