Notes de lecture

Mythe et réalité dans la Gauche communiste en Italie

(«le prolétaire»; N° 512; Juillet- Septembre 2014)

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La Tendance Communiste Internationaliste, l’appellation que le regroupement international autour de Battaglia Comunista et de la Communist Workers Organization a adoptée depuis quelques années, a publié la traduction en français et dans différentes langues d’une brochure parue en italien au début des années 70, sous le titre: «Bordiga au delà du “mythe”. Validité et limites d’une expérience révolutionnaire» avec comme nom d’auteur Onorato Damen (1).

Né en décembre 1893, Onorato Damen adhéra au Parti Socialiste Italien avant la première guerre mondiale; après la guerre, il fit partie de l’opposition interne regroupée dans la Fraction Communiste Abstentionniste du PSI et il entra donc dans le Parti Communiste d’Italie dès sa fondation à Livourne en 1921. Il devint alors membre de son Comité Central Syndical, député en 1924 et il fut un des dirigeants de l’opposition de gauche à la nouvelle direction gramscienne du parti. Emprisonné à plusieurs reprises par les autorités fascistes, libéré comme les autres prisonniers politiques en 1943 par le gouvernement Badoglio après la destitution de Mussolini (2), il fut alors un des principaux artisans de la constitution du Parti Comunista Internazionalista dans le nord de l’Italie (le front coupant le pays en deux).

 A la fin de la deuxième guerre mondiale le PC Internazionalista put s’unifier avec les militants qui s’étaient organisés dans le sud de l’Italie. Bordiga lui-même qui faisaient partie de ces militants, n’adhéra pas formellement au nouveau parti; il fut pourtant un des principaux rédacteurs de ses thèses politiques et programmatiques. Né dans l’euphorie de la fin du régime fasciste, le PC Internazionalista qui se voulait dans la ligne du PC d’Italie dirigé par la Gauche, était en proie à une grande confusion. La décantation politique consécutive à la disparition des illusions sur l’ouverture d’un cycle révolutionnaire et au travail de clarification théorico-programmatique mené par Bordiga et ses camarades, aboutit à la scission de 1951-52 entre une tendance activiste menée par Damen et celle dont nous nous revendiquons.

Vu le titre de la brochure, on pourrait penser y trouver une analyse critique des positions de notre courant, même présentées comme celles de l’individu Bordiga. Mais il n’en est rien; outre 5 lettres échangées entre Bordiga et Damen à la veille de la scission et 2 autres textes datant de la crise dans le PC Internazionalista, la brochure contient quelques articles de Damen critiquant ponctuellement soit notre parti, soit d’autres groupes comme «Invariance», et, en annexe, des documents divers comme la fameuse lettre de Bordiga à Karl Korsch qui définissait en 1926 la position de la Gauche Communiste d’Italie par rapport aux propositions des communistes oppositionnels allemands de cette époque.

Des plus hétéroclites, ce recueil semble avoir pour but essentiel de valoriser la personne de Damen, que le préfacier n’hésite pas à présenter comme «un des géants du mouvement ouvrier du XXe siècle»... Mais se placer essentiellement sur le terrain des individus ne fait que souligner cruellement l’incapacité à faire une critique politique un tant soit peu approfondie.

Nous sommes évidemment les derniers à nier les qualités personnelles de Bordiga; mais ces qualités n’ont de sens que dans la mesure où elles lui ont permis de se faire le porte-parole et le défenseur le plus fidèle et le plus cohérent des positions politiques impersonnelles, parce que de classe, du marxisme. C’est cette fidélité et cette cohérence qui nous importe et que toute critique sérieuse devrait discuter. Au contraire dans la brochure pratiquement tout se ramène à la personnalité de Bordiga, à son «vice mental particulier» (!), à une «habitude cérébrale et à un “caprice” intellectualiste de celui qui remplissait le temps d’une activité de classe interrompue grâce à la facile technique du paradoxe et de l’historicisme totalement scolastique», au point que Damen prétend avoir dû défendre «la pensée de Bordiga», «le Bordiga de bonne qualité», «contre un bordiguisme de loge maçonnique parvenu à suppuration» (3). A la suite de l’effondrement de l’Internationale Communiste dans le stalinisme, Bordiga aurait été victime d’un «traumatisme psycho-politique» pendant plus de 40 ans, et d’un «complexe d’infériorité» qui l’aurait empêché d’assumer une position de «responsable» (4)...

Amadeo Bordiga avait répondu à ce genre de discours dans l’introduction de «Pour mettre les points sur les i»: «La tâche de remettre en ordre les thèses et de corriger les déviations qui ont lieu de tous côtés, tâche qui est toujours à recommencer là où on l’attendait le moins, nécessite bien autre chose que la petite heure d’un congrès ou d’un discours. Il n’est pas facile de dresser un répertoire des endroits où il a fallu accourir pour colmater des voies d’eau, oeuvre évidemment jugée peu glorieuse par ceux qui sont nés pour “laisser leur nom dans l’histoire” de façon fracassante et non comme bouche-trou» (5).

En réalité c’est la cohérence, y compris sur le plan personnel, d’une bataille politique et pratique de Bordiga qui le conduisait au refus d’utiliser son nom, son autorité «personnelle», pour attirer des militants ou des... électeurs, au point de ne pas adhérer formellement au nouveau parti qui comptait bien utiliser cet expédient.

Damen écrit que Bordiga n’a jamais compris la dialectique, à cause de sa formation scientifique «qui l’entraînait à voir le monde et la vie sur le plan du développement rationnel» alors que le monde obéirait «pour une bonne part à des pulsions irrationnelles» (6). Les marxistes ont l’habitude de se voir opposer ce genre de raisonnement. Combien de fois le marxisme n’a-t-il pas été accusé d’être incapable de comprendre la complexité de la réalité qui échapperait à tout déterminisme? Damen et Battaglia ne professent sans doute pas ouvertement l’indéterminisme, mais ils tombent dans le volontarisme qui pense pouvoir surmonter les limites objectives des situations.

Par exemple, faisant abstraction des conditions objectives, ils assurent qu’en 1919 Bordiga et ses camarades «ont eu peur» de constituer le parti et «de dire non à la politique possibiliste de l’Internationale» alors qu’il aurait fallu agir avec la «détermination et l’opportunité voulues» (7), de même qu’après la deuxième guerre mondiale ils avaient tort de considérer que le travail de clarification politique était prioritaire.

En février 52 le Comité Central du PC Internazionalista publiait une déclaration de réorganisation de l’activité du parti après la rupture avec les Daménistes: «Le parti avec tous ses organes et ses adhérents s’engage à travailler sur le plan des résultats des réunions de travail qui se sont tenues en 1951 à Rome, Naples et Florence ainsi que sur la base du statut-programme et des plate-formes politiques précédemment élaborées et publiées. En ce qui concerne plus particulièrement les tâches pratiques et d’action dans la difficile et hostile période actuelle pour le mouvement ouvrier, l’activité du parti se fonde sur le texte présenté à Florence en décembre 1951 et diffusé en son sein comme Base pour l’organisation 1952. (...) Les points de ce texte établissent que, sans écarter ni oublier aucun aspect de l’ensemble des tâches du Parti de classe, la prééminence va aujourd’hui à la clarification théorique, à la reconstruction organisationnelle avec le plus grand développement possible, au prosélytisme et à la propagande, avec la conviction que l’agitation jamais délaissée au sein des masses et avec les masses pourra avant longtemps trouver ampleur et puissance» (8). Nous renvoyons le lecteur à l’article de Bordiga de la même époque contre l’activisme, dont nous publions la première partie dans les colonnes de ce numéro.

Damen et ses partisans dénonçaient et dénoncent comme de l’ «idéalisme» une série de positions défendues par notre courant, notamment l’invariance du marxisme. Il ne s’agit pas là d’une innovation de notre part; en effet si le mot lui-même n’était pas utilisé, la notion de la nécessité de la défense de la théorie contre toute attaque révisionniste, a toujours été fondamentale pour les marxistes; elle a été au coeur de la bataille des bolcheviks pour restaurer - et non compléter, rénover ou «enrichir» - un marxisme non adultéré, arme vitale de la lutte révolutionnaire. Les Daménistes sont incapables de comprendre que Lénine combattait ceux qui, comme les mencheviks, défendaient le principe de la «liberté de critique» dans le parti par rapport aux positions théoriques et programmatiques marxistes.

Etroitement liées à cette question, sont celles de la distinction entre parti historique et parti formel, ou la conception de la dictature du prolétariat. A ce sujet, les Daménistes reprennent à leur compte la vieille opposition entre dictature du prolétariat dans son ensemble et dictature du seul parti. Lénine et Trotsky ont expliqué cent fois tout ce que cette opposition a de faux: opposer le parti à la classe, c’est-à-dire opposer son avant-garde organisée au reste du prolétariat, revient à paralyser ce dernier. Le parti est l’organe sans lequel la classe ne peut, ni se diriger dans la lutte révolutionnaire, ni exercer sa dictature.

Une autre accusation du recueil porte sur l’utilisation par Bordiga du concept d’industrialisme d’Etat pour définir la situation économique en Russie au début des années cinquante. Selon Damen, le refus par Bordiga de parler tout simplement de capitalisme d’Etat s’explique par «un drame psycho-politique qui a comme composante la peur, même et surtout physique [?], d’une rupture avec l’expérience passée dans laquelle il avait construit avec sa conscience plus encore qu’avec son intelligence et sa créativité [?], le chef d’oeuvre de sa vie politique des années 20 vécue si intensément» (9). Etre brisé par une défaite est arrivé à plus d’un révolutionnaire; mais dans le cas de Bordiga, cet genre de raisonnement tombe vraiment à plat.

 Ce que signifiait ce concept, c’était qu’une grande partie de l’économie russe était dans à niveau bien inférieur à celui d’un capitalisme développé; dans les campagnes où résidait la grande majorité de la population, l’institution des kolkhozes avait éternisé la micro-exploitation parcellaire. La Russie n’était pas à l’avant-garde du développement capitaliste comme le croyaient la plupart de ceux qui à l’époque parlaient de capitalisme d’Etat, mais à un stade arriéré par rapport à l’Occident bourgeois.

Nous avons vu que pour Damen, il y a un mauvais Bordiga – celui de l’après deuxième guerre mondiale – et un bon – celui de la préparation, de la constitution et de la direction du Parti Communiste d’Italie. Mais nous avons vu aussi que le «bon» Bordiga aurait commis une faute qui, si elle était avérée, serait impardonnable: celle de ne pas avoir constitué le parti en 1919 (comme si cela dépendait de la décision du Grand Homme). Il se serait également trompé en accordant trop d’importance à l’abstentionnisme (il faut savoir que les Daménistes se firent les promoteurs de la participation électorale dans le PC Internazionalista). De plus, la fondation du Parti Communiste d’Italie se serait faite sur la base d’un «compromis» établi lors de la réunion d’Imola (quand se constitua la Fraction Communiste en vue de la fondation du parti lors du Congrès du PSI à Livourne) qui était une «anticipation concrète du “bloc historique” gramscien»; «ce qui a manqué en 1921, c’est l’existence d’une plate-forme qui soit un centre efficace de polarisation à l’instar de l’Iskra dans les années 1890-1900» (10).

 Le programme du parti adopté à Livourne est donc ouvertement disqualifié; de même des différentes thèses publiées soit avant la fondation du PC d’I (Thèses de la Fraction Abstentionniste), soit après (comme les Thèses de Rome) sont passées sous silence. A leur place, pour définir la continuité que revendique Battaglia, sont cités les divers Congrès: témoignage de la persistance du prurit démocratique pour qui le plus important c’est la discussion en elle-même...

Quand on lit de plus dans un autre article qu’«il est nécessaire de reparcourir de manière critique les positions prises par la “gauche italienne” déjà au coeur de la première guerre mondiale» (11), on peut à bon droit conclure que ce qui relève du mythe, c’est la prétention du courant daméniste d’être un représentant (et même le seul véritable) de la Gauche Communiste d’Italie!

A ceux qui s’inquièteraient cependant du «mythe» de Bordiga, nous dédions pour terminer les phrases qui suivent, écrites par lui:

Notre révolution apparaîtra quand on aura fini de se prosterner à deux genoux devant des individus, dans une attitude faite surtout de lâcheté et de désarroi. L’instrument de sa force sera un parti parfaitement homogène dans sa doctrine, son organisation et son combat; un parti qui n’accordera aucun crédit au nom et au mérite individuel et qui refusera à l’individu particulier la conscience, la volonté, l’initiative, le mérite ou la faute, pour tout résumer dans son unité nette et clairement définie (12).

Ce genre de parti, ce ne sont certainement pas les Daménistes qui peuvent contribuer à sa constitution...

 


 

(1) Editions Prometeo, Milan avril 2011, réimpression janvier 2012.

(2) Le gouvernement du maréchal Badoglio décida la dissolution du parti fasciste, la suppression des lois les plus répressives et l’arrestation de Mussolini, mais il réprima dans le sang les manifestations antifascistes qui éclatèrent alors (il y eut plus de 80 morts). Bien qu’il ait aussitôt assuré aux Allemands qu’il allait continuer avec eux la guerre, le nouveau gouvernement préparait un renversement d’alliances. Au bout de quelques semaines les Allemands dépêchèrent des troupes en Italie pour tenir le front et libérèrent Mussolini qui prit la tête d’un gouvernement fasciste installé à Salo, dans le nord du pays.

(3) p. 109.

(4) p. 38.

(5) cf «La portée de la scission de 1952 dans le Partito Comunista Internazionale», Programme Communiste n° 93. L’article «Le gambe ai cani» («Pour mettre les points sur les i») qui est une réponse aux positions fausses présentes chez les Daménistes et ailleurs, est reproduit dans «Invariance du marxisme», brochure Le Prolétaire n°33.

(6) p. 34. L’accusation de ne pas comprendre la dialectique était déjà régulièrement lancée contre Bordiga dans l’Internationale par les promoteurs des tournants tactiques «audacieux» en violation des principes marxistes. Par exemple, Ercoli (Togliatti, le futur chef du PCI stalinien), écrit dans «Les bases idéalistes du bordiguisme» (L’Internationale Communiste n°10, avril 1926), que l’erreur fondamentale de Bordiga est son incompréhension de la dialectique marxiste; en conséquence il se cantonne «dans des raisonnements abstraits complètement étrangers à l’esprit du marxisme». De son côté, Damen, à un commentateur qui estime que sa position irait «au delà des différentes interprétations» du marxisme traditionnel, fait dans l’article suivant une réponse alambiquée qui se termine par une dénonciation d’une tournure d’esprit (celle de Bordiga) «qui n’a que le vernis extérieur du marxisme» parce qu’elle n’est pas capable de comprendre les complexités de la formation de la conscience de soi de la classe ouvrière... (p. 135).

(7) p. 188. Damen écrit aussi, p. 35, que Bordiga n’avait pas compris qu’il fallait constituer le parti lors du Congrès de Bologne; mais on trouve également dans la brochure un article où il dit que Bordiga avait bien compris que la constitution du parti était alors objectivement impossible (p. 149). Comprenne qui pourra...

(8) cf Battaglia Comunista n°5, 6-20/3/1952. Les «Bases pour l’organisation» sont les Thèses caractéristiques du parti, publiées dans «Défense de la continuité du programme communiste», Textes du PCInternational n°7.

(9) p. 37. Dans un article de 1953, Damen n’hésite pas à affirmer que «Bordiga n’avait jamais cessé de considérer la Russie comme une réalité économique avec des caractères socialistes prédominants» (p. 108)!

 Si l’on voulait démontrer l’absurdité de cette affirmation, il suffirait de citer un article du premier n° de la revue théorique du PC Internazionalista où «Alfa» (Bordiga) écrit: «La définition de l’économie russe actuelle, en conclusion, n’est pas celle du socialisme, mais d’un vaste et puissant capitalisme d’Etat, avec une distribution de type privé et mercantile, limitée par des contrôles dans tous les domaines de l’appareil bureaucratique central» («La Russie soviétique de la révolution à nos jours», Prometeo n°1, juillet 1946).

A la réunion du parti de Naples (1/9/51), Amadeo [Bordiga], évoquant son exposé plus précis sur ce même thème lors de la réunion précédente (Rome, 1/4/51) déclara: «Onorato [Damen] a soulevé deux critiques qui, comme le démontre la correspondance qui a suivi, ont leur utilité. La première critique: Onorato considérait que (...) la déclaration selon laquelle en Russie “l’économie tend au capitalisme” était insuffisante». Ayant appelé à «la plus grande prudence» sur l’analyse de l’économie russe en l’absence de matériel, Bordiga continuait: «Il est vrai que la critique d’Onorato sur le “tend au socialisme” est juste parce qu’il faut préciser à partir d’où elle tend». Et après avoir dit que la NEP («nouvelle politique économique») introduite par les bolcheviks «dans un ensemble économique où existaient des formes de production nomade, patriarcale, féodale, bourgeoise et des petits noyaux d’économie socialiste», était du capitalisme («il ne pourrait en être autrement, puisqu’à partir du moment où le salaire est payé en argent et qu’avec cet argent on achète les aliments, on est dans le capitalisme»), il continuait: «tout le vaste champ de l’économie russe pré-capitaliste, asiatique, féodale, tend puissamment au capitalisme, et cette tendance est positive et à son tour prémisse de la révolution mondiale». (Bulletin interne n°1, 10/9/52). Il fallut tout le travail ultérieur sur la structure économique et sociale de la Russie pour clarifier définitivement la question: le «caractère socialiste» en Russie avait été essentiellement d’ordre politique (le pouvoir prolétarien avant la contre-révolution stalinienne), tandis que la réalité économique russe dans son ensemble n’a à aucun dépassé le stade capitaliste.

(10) p. 149. Le P.C. d’I ne se fonda pas autour de la seule Fraction Communiste Abstentionniste; à Imola il y eut adhésion d’autres courants, et surtout celui de Gramsci (Ordino Nuovo), pour former la Fraction Communiste. Mais pendant les deux ans qui suivirent Gramsci et ses camarades agirent en parfaite syntonie avec la Gauche. Ce n’est qu’après avoir été nommé à la tête du parti par l’Internationale à la place des dirigeants de la Gauche arrêtés par les fascistes que, conformément à la politique décidée à Moscou, il orienta l’organisation dans une autre direction, celle de la lutte pour une «phase de transition démocratique» correspondant à un bloc avec les bourgeois antifascistes. Ce changement d’orientation impliquait évidemment une lutte à fond contre «la tactique politique extrêmement sectaire de l’extrémisme bordiguiste» (selon les mots de Gramsci au Comité Central de mai 1925). Prétendre que ce changement était déjà en germe à Imola est se moquer du monde, ou plutôt de l’histoire de la Gauche communiste d’Italie. cf «La naissance du PC d’Italie», Programme Communiste n°94.

(11) p. 172.

(12) «Le Battilochio dans l’histoire» ( Fil du Temps de1953), Le Prolétaire n°477.

 

 

Parti communiste international

www.pcint.org

 

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