Populisme, vous avez dit populisme?

(«le prolétaire»; N° 523; Février-Mars-Avril 2017)

Retour sommaires

 

 

Un spectre, paraît-il, hanterait la démocratie bourgeoise: le spectre du «populisme»: c’est le populisme qui expliquerait la victoire au référendum britannique du Brexit (sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne), celle de Trump aux élections américaines, la défaite du premier ministre italien Renzi à un référendum sur des réformes constitutionnelles et son départ du pouvoir, la progression électorale de Le Pen en France, de l’extrême-droite aux Pays-Bas, etc. On a même taxé Fillon de populisme à cause de ses déclarations contre les juges...

Certains commentateurs y voient une révolte d’électeurs en colère appartenant aux «classes populaires», aux couches moyennes ou aux prolétaires. «Populisme, le mot incarne à lui seul l’angoisse démocratique du moment: Trump, Le Pen, Erdogan, Orban - la liste n’est pas exhaustive - nous sommes cernés par les populistes et la démocratie n’a jamais semblé si attaquée» affirme ainsi une émission de radio (1)

 

Qu’est-ce que le populisme?

 

Pour le marxisme, c’est la thèse ou l’orientation politique qui nie la division en classes et la lutte des classes dans la société pour n’y voir qu’un antagonisme entre un ensemble regroupant l’écrasante majorité des citoyens – le peuple – et une toute petite minorité de «privilégiés». Le marxisme a dû combattre les courants qui fondaient leur activité sur cette orientation (comme par exemple en Russie le courant «populiste»), mais aussi l’influence sur le mouvement prolétarien de cette thèse qui lui faisait perdre ses orientations de classe.

En effet toutes les vagues opportunistes ont comme caractéristique l’abandon plus ou moins ouvert des positions de classe et le ralliement à cette orientation, en général sous le prétexte de constituer un grand front des opprimés, toutes classes confondues, contre la politique bourgeoise, fasciste ou non. Comme le démontrent mille exemples historiques, le résultat inévitable de cet abandon des positions de classe est que, noyé dans un regroupement où dominent les orientations d’autres classes, non seulement le prolétariat voit disparaître toute possibilité de défendre ses intérêts propres, mais il lui devient même impossible de s’opposer réellement à la politique bourgeoise que le regroupement prétendait combattre: c’est la voie de la défaite assurée. L’orientation populiste est typiquement de nature petite-bourgeoisie: la petite-bourgeoisie, placée entre les deux classes fondamentales de la société, redoute la lutte entre ces deux classes, dans laquelle elle risque fort d’être broyée; c’est pourquoi elle répugne à tout ce qui évoque la lutte de classe et ne jure que par «le peuple», «l’unité populaire», etc.

Marx avait déjà signalé dans «Le XVIII Brumaire de Louis Napoléon Bonaparte» qu’ «il ne faudrait pas s’imaginer platement que la petite bourgeoisie a pour principe de vouloir faire triompher un intérêt égoïste de classe. Elle croit au contraire que les conditions particulières de sa libération sont les conditions générales en dehors desquelles la société moderne ne peut être sauvée ni la lutte des classes évitée». On croirait lire là une analyse de l’attitude des Indignés espagnols ou des partisans américains de la lutte contre «les 1%»!

 

Le populisme selon les medias et les commentateurs bourgeois

 

Mais ce que les médias et les commentateurs bourgeois entendent par «populisme», c’est un fourre-tout, où ils ont tendance d’ailleurs à mettre plutôt des mouvements de droite ou d’extrême-droite, comme nous l’avons vu dans la citation que nous avons produite au début à titre d’exemple; ce fourre-tout regroupe les mouvements politiques et les politiciens critiques de la politique traditionnelle des différents gouvernements en faisant fond sur des arguments démagogiques. Comme si la propagande des partis politiques traditionnels – ceux qu’on appelle aussi les «partis de gouvernement» – était étrangère à la démagogie! Il n’existe pas d’élections où les partis en compétition ne fassent pas assaut de promesses qu’ils savent ne pas pouvoir ni vouloir tenir s’ils arrivent au gouvernement, ni de gouvernement qui n’ait pas recours à la démagogie pour se maintenir ou faire passer ses mesures dans l’opinion.

Mais la qualification de populisme et la dénonciation de leur démagogie est réservée à ceux qui affirment vouloir rompre avec les orientations qui font consensus (ou semblent le faire) dans le monde politique bourgeois: tels sont les partisans du Front National en France et de l’extrême droite aux Pays-Bas, tels étaient les avocats de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne ou les partisans de Trump.

 

Brexit et élection de Trump

 

A ce sujet il est faux de dire que les victoires d’un Trump ou des partisans du «Brexit» constituent des «revers» pour la démocratie, ou même pour la bourgeoisie comme l’affirment certains (2).

Pour ce qui est du Brexit, on avait déjà pu constater que si les Bourses du monde avaient chuté dès connu le résultat du référendum, celle de Londres était celle qui avait le moins baissé et celle qui s’est le plus rapidement reprise – signe que les investisseurs britanniques étaient les moins inquiets. Ou que le Congrès du Parti Conservateur, tenu quelques semaines après le référendum, s’était déroulé, selon la presse, dans un «climat d’euphorie». Theresa May, qui avait pourtant fait campagne pour le maintien dans l’Union Européenne, avait immédiatement affirmé après son accession au poste de Premier Ministre, qu’il n’était pas question de revenir sur cette décision, comme le voulaient nombre de partisans de l’Union Européenne.

Et après quelques mois d’incertitudes consacrés sans nul doute à des consultations approfondies auprès des cercles capitalistes les plus influents (3), son gouvernement a décidé de choisir la voie du «hard Brexit», de la rupture franche avec l’Union Européenne: les milieux dirigeants de la bourgeoisie britannique ne pensent donc pas du tout que cette rupture est pour eux un grave problème! Non, la classe capitaliste britannique n’a pas «perdu le contrôle du processus démocratique», non, elle n’a pas laissé «ses intérêts vitaux à la merci d’aventuriers» populistes (4)...

Quant à Donald Trump, il faut noter que même si certaines grandes entreprises du secteur des «nouvelles technologies» qui soutiennent habituellement les Démocrates, ont manifesté leur désaccord avec ses décrets sur l’immigration, son élection a été suivie par une hausse record de la bourse de Wall Street: les investisseurs, là aussi, ont plébiscité le «populiste». Et d’ailleurs son gouvernement, dont la constitution serait un «revers» pour la bourgeoisie est celui qui comporte le plus de capitalistes milliardaires de l’histoire!

Sans doute quelques-unes de ses déclarations à l’emporte-pièce ont pu faire lever les sourcils parmi certains secteurs capitalistes: la menace de frapper les importations de taxes élevées serait un coup sévère pour nombre d’industries qui ont délocalisé une partie de leur production ou pour le secteur de la grande distribution. Mais on peut parier que les capitalistes à la tête de puissants groupes d’intérêts sauront le faire comprendre à leur collègue Trump... D’autre part si, sur le plan de la politique étrangère, il a inquiété certains alliés des Etats-Unis, sans beaucoup se soucier des formes diplomatiques, il n’y a pas de doute que les éventuels tournants correspondent à dcs intérêts impérialistes on ne peut plus concrets et non à une quelconque lubie; en particulier son hostilité envers l’Union Européenne et l’Allemagne s’explique par les déboires économiques américains dans la concurrence économique avec ces pays.

 

Menace populiste contre la démocratie?

 

De bons démocrates s’alarment de l’«attaque» contre la démocratie que représenteraient les populistes; ils regrettent en fait que les électeurs n’aillent pas voter sans sourciller pour les partis classiques qui se succèdent au pouvoir depuis des décennies et qui n’ont cessé de leur faire avaler des sornettes sur l’amélioration de leurs conditions.

Mais en réalité les progrès électoraux, sinon les victoires électorales, des populistes sont la démonstration que la démocratie bourgeoise fonctionne encore à merveille: le fait que des petit-bourgeois ou même des prolétaires manifestent leur désenchantement ou leur «colère» (comme le disent ces fameux commentateurs) dans les urnes plutôt que dans la rue, est un résultat éminemment positif pour l’ordre bourgeois qui est à mettre au compte du système démocratique: les partis populistes ont démontré qu’ils sont un soutien de la démocratie!

Par ailleurs la montée de ces mouvements et partis anti-prolétariens dont le nationalisme et la xénophobie sont le trait dominant, est le reflet de l’augmentation des tensions entre Etats, ainsi que des tensions économiques et sociales internes. Dans une situation de crise économique persistante, il est inévitable que se développent des courants appelant à défendre le capitalisme national contre les concurrents étrangers, même si leurs programmes entrent sur certains points en contradiction avec les intérêts des grands groupes capitalistes les plus internationalisés; ces courants sont l’expression de couches bourgeoises et de secteurs capitalistes menacés par la dite «mondialisation», c’est-à-dire par l’aggravation de la concurrence internationale et les progrès de la concentration capitaliste. L’hostilité envers les étrangers, migrants ou non, qui est partie intégrante de l’hostilité envers les exploités, en est la conséquence logique en même temps que le moyen de trouver une audience non seulement auprès des petits-bourgeois, mais aussi auprès de travailleurs qui souffrent de la concurrence que le système capitaliste impose aux prolétaires. La division entre prolétaires nationaux et étrangers pour paralyser la classe ouvrière, très vieille politique utilisée par la bourgeoisie sans attendre l’apparition des populistes, est naturellement reprise par les couches d’aristocratie ouvrière imbues de leur «supériorité» vis-à-vis des prolétaires les plus exploités.

Ces courants populistes ont trouvé place dans le système politique bourgeois; mais, en outre, qu’ils soient parfaitement intégrables par les «partis de gouvernement», cela est démontré par le fait qu’un Sarkozy en France avait repris une partie du discours et du programme du FN (réduisant électoralement ce dernier à la portion congrue) ou qu’en Hollande le VVD, parti de «centre-droit» au gouvernement, ait remporté les élections législatives face au PVV d’extrême droite de Geert Wilders, en faisant de la surenchère anti-immigrés; après les élections le PVV a proposé la formation d’une coalition gouvernementale avec le VVD et les autres partis de droite en faisant état des «convergences» entre eux (une coalition gouvernementale entre le PVV et le VVD a d’ailleurs existé en 2010).

 

Révolution Internationale et le Front national:

Qui est irrationnel ?

Qui est décomposé ?

 

Le CCI a récemment décidé de «s’attaquer» sur sa presse à la question du «populisme»; en particulier deux articles de Révolution Internationale, «Élections régionales en France: le populisme exprime l’impasse du capitalisme» et «Le Front national, une fronde réactionnaire liée à la décomposition de la société» (5), ont traité de la question du Front national en France.

Rappelons que depuis plusieurs décennies le FN est un acteur important de la vie politique en France. Il a pendant des années joué le rôle du Grand Méchant Loup rabattant vers les urnes des électeurs qui tendaient à s’en détourner. Au nom de l’«antifascisme» et de la «défense de la démocratie», les prolétaires ont été régulièrement appelés à soutenir les partis «de gouvernement», de droite ou de gauche, selon la formule du «front républicain»; aux élections présidentielles de 2002, tous les partis de gauche et d’extrême-gauche (6) appelèrent ainsi à voter Chirac «pour faire barrage à Le Pen», et cet exemple s’est renouvelé à chaque élection. Le FN était en effet l’organe des courants les plus réactionnaires de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie, notamment ceux liés à l’intégrisme catholique, ce qui permettait de lui faire endosser le rôle de repoussoir et de menace permanente pour les travailleurs; selon une propagande bien rôdée, ces derniers ne pouvaient trouver de protection contre lui que dans la démocratie et le maintien de l’ordre établi. Mais ce sont les partis démocratiques, de droite ou de gauche, et non le FN, qui ont asséné au cours de ces années tous les coups aux travailleurs, et ce sont eux qui ont vu par conséquent leur popularité s’éroder inexorablement.

Rompant avec la politique d’isolement de le Pen père qui ne reculait jamais deant quelque provocation soigneusement étudiée pour se poser en adversaire résolu de tous les autres partis de l’échiquier politique, le FN s’est lancé depuis quelques années dans une politique de «dédiabolisation»; elle vise à lui donner une image de parti nationaliste autoritaire mais «populaire» – au point que Hollande avait déclaré qu’il avait le programme du PCF des années 70! Oubliées les références affichées au passé pétainiste ou aux traditions catholiques antisémites, le FN reprend des revendications réformistes (retraite à 60 ans, etc.), s’oppose à la loi El Khomri ou refuse de s’opposer en tant que tel au «mariage «pour tous». Bien entendu il reste un parti raciste d’extrême droite, mais son nouveau langage plus modéré et sa nouvelle démagogie «sociale» lui ont valu d’accroître son audience, y compris parmi les exploités. Par contre pour les cercles capitalistes les plus influents, il n’est pas question à l’heure actuelle de le voir accéder à la tête du pays: c’est dans l’opposition qu’il a sa place et son utilité, alors que sa venue au gouvernement serait contre-productive.

Mais selon le CCI, «le parti de Marine Le Pen préoccupe aujourd’hui grandement la bourgeoisie française»; la «possibilité de voir arriver le FN au pouvoir inquiète beaucoup [sic!] l’ensemble de la bourgeoisie, tant son programme économique, social et politique demeure inadapté et irresponsable du point de vue des intérêts du capital national». Son projet politique serait «en complet décalage avec les besoins objectifs du capital national, tant au niveau de la gestion de l’économie que des conceptions impérialistes».

En réalité le programme électoral d’un parti est une chose, et son action au gouvernement en est une autre, comme les partis de gauche l’ont démontré; la venue au gouvernement du FN répondrait à une situation politique particulière, impliquant d’attaquer beaucoup plus fortement les prolétaires et de renforcer beaucoup plus le despotisme social, situation par rapport à laquelle son programme économique ne compterait pour rien. Nous n’en sommes pas là aujourd’hui.

Mais le CCI ne fonde pas son analyse et sa condamnation du FN sur le plan politique, mais sur le plan de l’idéologie: «le FN propage une idéologie irrationnelle (sic!) et immorale (re-sic!)» qui «représente un pas significatif dans le processus de dissolution de la société: la barbarie en bandoulière, l’immoralité en étendard»!!! Au lieu d’une analyse marxiste, ce qu’il nous sert, ce sont des considérations creuses, anti-marxistes et authentiquement petite-bourgeoises sur la morale, conçue sans aucun doute comme éternelle, au-dessus des classes et des sociétés. Elles découlent de sa fameuse et fumeuse théorie de la décomposition – et même maintenant dissolution! – du capitalisme que le CCI a depuis quelque temps ressorti des oubliettes.

Le populisme «qui déstabilise le jeu politique de la bourgeoisie» serait ainsi la conséquence de cette décomposition: celle-ci engendrerait «dans les rangs des partis de gouvernement des comportements de plus en plus irresponsables du point de vue des besoins politiques de l’appareil étatique, une perte du “sens de l’État”. Des fractions toujours plus larges de la bourgeoise ne voient plus, dans l’immédiat, que leurs propres intérêts de clique et perdent de vue les intérêts généraux de la classe dominante». C’est une vieille lubie du CCI: il expliquait déjà dans les années 80 du siècle dernier que la bourgeoisie française avait laissé la gauche venir au pouvoir parce qu’elle n’avait pas compris son véritable intérêt de classe. Nous avons la faiblesse de croire que la bourgeoisie sait – malheureusement – beaucoup mieux que le CCI quels sont ses intérêts de classe et comment les défendre (y compris contre certaines cliques bourgeoises s’il le faut).

Révolution Internationale nous explique les racines de cette soi-disant «décomposition»: «l’incapacité actuelle des deux classes fondamentales et antagonistes, que sont la bourgeoisie et le prolétariat, à mettre en avant leur propre perspective (guerre mondiale ou révolution) a engendré une situation de “blocage momentané” et de pourrissement sur pied de la société». Les prolétaires qui au quotidien voient leurs conditions d’exploitation s’aggraver et leurs conditions de vie se dégrader, seront heureux d’apprendre que leur classe est capable de bloquer la bourgeoisie et de l’empêcher de mettre en avant ses «perspectives»...

 

*       *       *

 

Laissons le CCI à ses élucubrations; la réalité est bien différente de ce qu’il s’imagine: le prolétariat est encore incapable d’opposer une résistance autre que partielle et momentanée aux attaques de la bourgeoisie qui, de ce fait, n’a pas besoin de recourir à des méthodes extrêmes et violentes pour imposer ses exigences. Le prolétariat n’ayant pas encore retrouvé la force de reprendre la voie de la lutte et de l’organisation de classe, l’idéologie et la praxis démocratiques interclassistes restent toujours dominantes.

Sans doute le système politique bourgeois et son mécanisme électoral connaissent auprès des prolétaires une perte d’efficacité préoccupante, à écouter seulement les plaintes des analystes bourgeois sur le désintérêt grandissant qu’ils rencontrent; le succès croîssant des partis et mouvements d’extrême droite ou «populistes» non seulement parmi les petit-bourgeois mais aussi parmi certaines couches prolétariennes est à la fois un remède à cette perte d’efficacité par la vigueur qu’il redonne au cirque électoral, et le signe des difficultés encore énormes du prolétariat à émerger de sa prostration politique. Le populisme, de droite ou de gauche, courant politique foncièrement anti-prolétarien, est, pour toutes les raisons que nous avons dites, une arme précieuse pour l’ordre établi bourgeois. Mais il ne peut cependant pas remplacer le rôle contre-révolutionnaire infiniment plus puissant qu’a joué le réformisme classique, solidement implanté dans la classe ouvrière, et de ce fait en mesure de la paralyser.

Même s’il est capable de conquérir une certaine audience parmi les prolétaires inconscients de leurs intérêts historiques de classe (comme par ailleurs toutes les forces bourgeoises, ce qui est l’expression de la domination de cette classe sur la société), il n’a aucune base réelle dans la classe exploitée et il s’évanouit à chaque mouvement de lutte de celle-ci; sa force étant essentiellement électorale, elle est condamnée à disparaître dans la lutte entre les classes – comme celle du système politique bourgeois dont il n’est qu’un appendice.

 


 

(1) Cf «L’atelier du pouvoir», France Culture, 21/1/17

(2) Par exemple le CCI: cf Révolution Internationale n°461

(3) Y compris des capitalistes étrangers: Carlos Ghozn, le patron de Renault-Nissan a ainsi confirmé le développement de ses usines en Grande-Bretagne après des discussion et un accord – confidentiel – avec Theresa May.

(4) Cf la Revue Internationale du CCI n°157, p. 2.

(5) RI n°456, janvier-février 2016,«Élections régionales en France: le populisme exprime l’impasse du capitalisme» et RI n°461, novembre-décembre 201, «Le Front national, une fronde réactionnaire liée à la décomposition de la société». Toutes les citations qui suivent sont tirées de l’un ou l’autre de ces articles.

(6) Lutte Ouvrière ne préconisa pas ouvertement le vote pour Chirac, mais appela les travailleurs à ne pas s’abstenir et à s’opposer à une victoire électorale de Le Pen - ce qui revenait au même.

 

Parti communiste international

www.pcint.org

 

Retour sommaires

Top