Pologne

Contre la réaction cléricale et les impasses féministes ! Avortement libre et gratuit pour toutes ! Défense des femmes prolétaires !

(«le prolétaire»; N° 540; Février-Mai 2021)

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Depuis le 27 janvier, le gouvernement polonais a quasiment interdit l’avortement dans le pays, en publiant l’arrêt du Tribunal constitutionnel en ce sens. Ce tribunal avait jugé que l’interruption volontaire de grossesse (IVG) en cas de malformation grave du fœtus, estimant qu’elle était « incompatible » avec la Constitution.

Cette décision vient aggraver – de manière très symbolique – la situation de l’IVG dans le pays. Depuis près de trente ans, l’avortement est quasi-illégal et moins de 2 000 avortements légaux sont pratiqués chaque année en Pologne (la grande majorité étant des cas de fœtus malformés) alors que l’on estime à plus de 200 000 ceux réalisées illégalement, ou effectuées à l’étranger, chaque année.

La Pologne est aujourd’hui l’État qui a la législation anti-avortement la plus répressive d’Europe alors qu’elle avait légalisé l’avortement (1956) près de vingt ans avant la France (1975) ou l’Italie (1978).

Cependant, si l’interdiction de l’avortement est profondément réactionnaire, la légalisation – malgré les conséquences incontestablement positives – ne l’était pas moins.

 

Dans la Pologne « populaire », la légalisation de l’avortement répondait à un objectif bourgeois

 

Il a fallu près d’une décennie pour que la République populaire de Pologne, dirigée par les faux communistes du Parti Ouvrier Unifié Polonais (POUP ou PZPR en polonais) légalise l’avortement en 1956.

Le choix de maintenir l’interdiction de l’avortement puis de la lever n’est pas fait en fonction de principes de classe.

Au départ, les dirigeants polonais voulaient rapidement augmenter leur population pour résorber le déficit démographique lié à la Seconde Guerre mondiale mais également pour peupler les territoires annexés à l’Ouest d’où la population allemande avait fui ou avait été expulsée (1).

En 1956, l’avortement est légalisé car il est largement pratiqué : « le nombre de cas étant estimé à 300 000 au minimum. Nulle préoccupation théorique ou doctrinale n’inspirait le législateur. Le point de départ était une situation de fait ». Pendant les quatre années suivantes, la loi a été peu et mal appliquée en raison de la résistance de l’Église catholique mais également d’une partie du corps médical qui ne voulait perdre la « poule aux œufs d’or » qu’étaient les avortements clandestins et rémunérés !

En 1960, une nouvelle loi rend réellement l’avortement accessible à toutes. L’objectif est de limiter les avortements clandestins et toutes leurs conséquences sur la santé et la vie des patientes. Mais il est également purement bourgeois – la « raison d’État » : limiter la population pour faire face à la surpopulation rurale et le chômage caché, limiter la croissance démographique pour limiter les dépenses d’équipement (construction d’écoles, de crèches…) (1).

En réalité, la légalisation de l’avortement n’avait pas pour objectif de défendre la femme prolétaire mais d’assurer le développement capitaliste de la Pologne et de maintenir l’ordre social (en supprimant une interdiction massivement violée).

Les ambiguïtés face à la légalisation de l’avortement se retrouvent dans les relations qu’a pu entretenir le pouvoir « socialiste » avec l’Église catholique.

 

Du condominium POUP / Eglise pendant 40 ans…

 

Les staliniens du POUP n’ont pas combattu l’Église pour faire reculer la réaction cléricale mais pour s’assurer un contrôle sur celle-ci.

Avant la proclamation de la République populaire, les nouveaux dirigeants font preuve d’une grande complaisance envers l’emprise cléricale, au contraire des légendes héritées de la Guerre froide : « Dans l’imaginaire collectif polonais, la Pologne communiste est communément perçue comme antireligieuse et en lutte contre l’Église, l’enseignement scolaire comme endoctriné et saturé d’idéologie marxiste-léniniste. Pourtant, malgré la révocation du concordat en 1945, Religion ne disparaît pas des emplois du temps des écoles : elle est d’abord limitée à une heure par semaine, puis devient optionnelle. Car le gouvernement polonais, avant l’instauration de la République populaire de Pologne en 1952, se revendique comme héritier de la Deuxième République (1918-1939) et reconnaît donc la validité de la Constitution du 17 mars 1921. Dans son article 120, cet acte normatif mentionne l’obligation d’organiser des cours de religion dans les écoles publiques, obligation confirmée par le Concordat de 1925 pour un format de deux leçons par semaine. » (2)

En avril 1950, le gouvernement a cherché à concrétiser cette alliance en signant un accord qui garantissait un statut privilégié au catholicisme : « les articles 10-19 concernaient les droits de l’Église: enseignement religieux, libertés de presse, d’association, de culte, services religieux dans l’Armée, rôle dans les prisons, hôpitaux, statut des ordres et associations religieuses, protocole sur Caritas transformée, aide de l’État au clergé et droit au sursis pour les séminaristes. » (3)

Cela était facilement constatable sur le terrain. En 1952, un journaliste français évoquait « les croix placées dans toutes les classes et la coutume de faire la prière avant les cours », « un enseignement religieux […] suivi par 90 % des élèves, car seuls en sont dispensés les enfants dont les parents en ont fait la demande expresse » et le fait que « même dans les quelques écoles totalement laïques […] des prêtres viennent administrer la communion de Pâques » (4)

Après quelques années conflictuelles avec la hiérarchie catholique, le gouvernement utilisa l’Église comme outil anti-prolétarien après les émeutes ouvrières de 1956 : « L’obligation de «l’enseignement religieux dans les écoles» rétablie en droit par le décret du 8 décembre 1956, sur la base d’un volontariat présumé, paralysa les laïques. Fruit d’énormes pressions cléricales sur «parents et enfants auxquelles peu de familles auraient le courage de résister», cette mesure mit le corps enseignant en péril : «les instituteurs athées» furent «dans diverses localités» victimes de «brimades [...] . Les parents exigeraient leur départ et se livreraient même sur eux à des voies de fait». On recensait dès janvier 1957 de nombreux cas de déplacement et mise «en disponibilité sans traitement». Les enfants d’incroyants furent avec la bénédiction et l’encouragement des clercs traités en parias, «surtout à la campagne» : la masse de leurs condisciples catholiques les frappait d’ostracisme, considérant qu’ils avaient «quelque chose de commun avec le diable» ; tel enfant avait été battu «pour extirper le démon qui le possède». Le bilan de ce terrorisme clérical « là où il n’avait jamais existé de terrorisme anticlérical « est interminable, comme les tableaux périodiquement dressés par les diplomates français de ce curieux pays communiste où l’Église dictait sa loi à la société civile. Les hurlements contre l’avortement, la laïcité et les communistes avérés ou présumés incitaient les Polonais les plus arriérés aux voies de fait : «on a connu par exemple des paysannes excitées qui essayaient de lapider une jeune fille soupçonnée d’avortement, des campagnes de lettres anonymes contre un directeur d’école qui refusait de laisser accrocher un crucifix dans son établissement, et malheureusement aussi des curés de campagne qui du haut de leur chaire vouaient les incroyants à la potence». L’arrogance ne connut plus de bornes dans une Église plus puissante que jamais » (3).

Les attaques contre Église n’avaient pas pour but de limiter l’emprise du cléricalisme mais de le mettre au service de la Pologne « populaire », de la même façon que le POUP utilisait sans vergogne le chauvinisme polonais (5). Le conflit entre le pouvoir et l’Église a été avant tout d’ordre géopolitique entre un gouvernement intégré dans le bloc russe et le Vatican ardent supporteur du bloc étasunien.

La dictature du POUP savait utiliser l’Église et l’Église savait utiliser le POUP car elles partageaient le même objectif de conservation sociale et de maintien de l’ordre bourgeois : « Dès que la contestation atteint un niveau jugé menaçant par le pouvoir, l’appareil suspend en priorité les attaques contre l’Eglise et commence même à en satisfaire les revendications les plus pressantes. Parallèlement, il demande à l’épiscopat de faire preuve de réalisme et donc d’en appeler au calme et à la prudence, au compromis ou à l’entente avec les autorités, afin d’éviter ce désastre national majeur que serait une intervention directe de l’armée soviétique. En 1944-1946, en 1956-1957, en 1971 et en 1980-1981, l’épiscopat a répondu favorablement à ces ouvertures et il a tenté de jouer un rôle modérateur, sans abandonner pour autant ses exigences de principe » (6)

Ce rôle est particulièrement vrai dans les années 1980, alors que l’Église participe activement à la contestation du pouvoir après les grandes grèves ouvrières.

Le pouvoir réprime l’opposition mais « on accorde des permis de construire, de reconstruire ou d’agrandir les bâtiments de culte ; le tirage de la presse catholique a doublé, les séminaires vivent en paix, les pèlerinages prospèrent et il est rare qu’ils ne soient pas autorisés » (6). Une fois de plus, l’Église est récompensée pour ses bons services. Et, « contrairement à d’autres forces d’opposition, les catholiques jouissaient d’un statut particulier avec des organes de presse «relativement indépendants» à l’instar du titre Tygodnik Powszechny (dans lequel écrivait Karol Wojtyla [qui deviendra Pape en 1979 sous le nom de Jean-Paul II]). Avant 1989, il faut relever une part non négligeable des députés non communistes et catholiques dans la Diète polonaise » (7)

Cette collaboration anti-prolétarienne est reconnue publiquement, en 1984, par le ministre Adam Topatka, chef de l’Office des cultes : « On a jugé positivement l’engagement de l’Eglise catholique pour modérer les diverses tendances et actions extrémistes de ces dernières années » (6)

Le chef de l’opposition, Walesa l’avouait également : « L’Église nous conseille d’être toujours modérés, d’être conscients, de trouver des compromis... C’est nous qui modérons les gens. C’est grâce à nous qu’on ne tire pas sur le pouvoir, si le pouvoir n’a pas encore été rejeté... Sans nous, il y aurait déjà la révolte populaire. Et c’est d’ailleurs un pouvoir conscient des dimensions de la crise économique qui a permis, peut-être, la création de Solidarnosc, en sachant que nous jouerions un rôle d’amortisseur raisonnable qui protégera même le pouvoir et le Parti contre la colère populaire. » (8)

C’est sans surprise que la bourgeoisie polonaise fera de l’Église un invité de choix à sa Table ronde qui permettra la transition démocratique en 1989.

 

… au « Grand compromis » de la transition démocratique

 

Le rôle joué pendant la transition va permettre à l’Église d’élaborer un « compromis » avec le nouveau gouvernement dirigé par Solidarnosc.

Selon l’universitaire de gauche Agnieszka Graff « Ce grand compromis avait deux principes essentiels et plusieurs dispositions complémentaires.

Premier principe : La IIIe République reconnaît à l’Église un monopole incontestable en ce qui concerne les valeurs. Ce domaine des valeurs est largement limité à l’éthique sexuelle : d’où la loi anti-avortement, la présence des symboles religieux dans l’espace public et l’hostilité à l’égard des communautés LGBT confirmée par l’État. L’Église a également décidé de facto de restreindre progressivement l’accès à la contraception […]

Le second principe définit ce que l’Église doit faire en échange de sa position privilégiée. Son rôle était d’apaiser les troubles et les conflits qui accompagnaient les transformations systémiques.

D’une part, il s’agissait d’atténuer les sentiments nationalistes, de l’autre calmer le mécontentement social résultant de la transformation néolibérale. L’Église devait être une sorte de tampon permettant d’intégrer la Pologne au sein de l’Union européenne et d’y rester ensuite. […]

Les dispositions complémentaires ont assuré, d’une part, la paix sociale (et donc la stabilité relative des gouvernements successifs) et, d’autre part, la sécurité du clergé. La disposition cruciale concernait le silence des femmes. On savait d’avance que toute manifestation de rébellion serait ridiculisée ou réprimée. […]

Et enfin, une troisième disposition complémentaire […] : l’impunité des prêtres responsables d’abus sexuels et des évêques qui les couvrent depuis de nombreuses années. En bref : la loi du silence autour de la pédophilie dans l’Église » (9).

L’Église gardait donc son rôle de gardien de l’ordre bourgeois et en profitait pour augmenter son emprise sur la société ainsi que ses privilèges.

La transition démocratique polonaise s’est donc accompagnée d’une attaque frontale contre l’accès à l’avortement légal, baptisé « compromis sur l’avortement » (compromis entre les forces bourgeoises ennemies des femmes prolétaires). C’est ce compromis qui a abouti au fait que seuls 1 à 2 % des avortements soient pratiqués dans la légalité.

 

Pleurnicheries démocratiques et féministes face à l’offensive cléricale

 

Les attaques contre l’avortement ont, heureusement, suscité de vives réactions avec des manifestations massives dans les principales villes.

Malheureusement, en sans surprise, ces mobilisations se sont faites au nom de la défense de la démocratie et/ou de la défense interclassiste des droits des femmes (bourgeoises comme prolétaires !)

Une association, « Grève générale des femmes », a été à la pointe de la contestation. Ses revendications se sont exprimées dans les manifestations à travers un large spectre de slogans : « Nous voulons les pleins droits pour les femmes, l’avortement légal, l’éducation sexuelle, la contraception » mais également « Nous voulons un véritable Tribunal constitutionnel, une Cour suprême intégralement juste, un véritable Défenseur des droits civiques », « Nous voulons tous les droits humains », « Nous voulons un État laïc », « Défascisation de la vie publique », « Des médias publics qui soient une véritable source de savoir et d’information » (10).

Derrière la défense de l’avortement, c’est toutes les illusions démocratiques qui pointent le bout du nez : une réforme et une démocratisation de l’État, le mythe de la liberté de la presse (bourgeoise!)…

Les communistes ne défendent pas la femme prolétaire sous le drapeau de la démocratie mais sous le drapeau rouge de la révolution sociale.

 

Les communistes et le droit à l’avortement

 

Nous avons toujours été, sans hésitation et sans réserve, pour l’abolition de toute législation restrictive dans le domaine de la vie sexuelle et familiale, et donc pour un réel accès à l’avortement pour toutes.

Mais nous refusons de le faire au nom de la défense des « droits démocratiques » ou, pire, d’un droit individuel, car la reproduction de l’espèce n’est pas un problème personnel, de couple ou féminin. Ce n’est pas « l’affaire des femmes », ni l’affaire de « chaque femme ». Dans la société vers laquelle nous tendons la reproduction de l’espèce sera une affaire tout aussi collective et sociale que la production des biens matériels.

Nous refusons également de chercher une bonne législation pour « libérer» la femme (ou l’homme) dans le cadre de la société capitaliste. Il est illusoire de croire que sous le règne de la bourgeoisie, une loi, quelle qu’elle soit, puisse libérer véritablement qui que ce soit.

L’interdiction de l’avortement, tout comme les entraves au divorce ou les discriminations légales fondées sur le sexe ou l’orientation sexuelle sont des survivances prébourgeoises que la bourgeoisie perpétue pour diviser les prolétaires. Ce sont à la fois les instruments d’une aggravation de l’oppression du prolétariat et un écran qui cache les causes réelles de cette oppression. Ce rôle d’écran est entretenu par toutes les variantes de féminismes – du plus institutionnel au plus « révolutionnaire » – qui refusent de reconnaître que la cause de son oppression n’est pas l’absence de « droits », mais le capitalisme.

C’est pourquoi les communistes avancent la revendication immédiate d’un avortement libre et gratuit, donc accessible à toutes, car elle intéresse au plus haut point les prolétaires, femmes et hommes. Il faut lutter contre l’oppression sexuelle et procréative de l’État bourgeois, et il faut lier cette lutte à la lutte révolutionnaire pour le renversement de cet État, pour la dictature du prolétariat. Comme l’a montrée la législation familiale et sexuelle de l’État prolétarien en Russe, seule cette dictature est capable de libérer immédiatement les femmes et les hommes, producteurs et reproducteurs à la fois, des contraintes qui ne découlent pas directement des rapport matériels de production et de reproduction. Et seule elle est capable d’attaquer et de détruire ces rapports de production capitalistes pour aller vers le communisme, où toute opposition et tout antagonisme entre l’individu et la société (et à plus forte raison entre les sexes et les genres) auront disparu. La reproduction de l’espèce concerne l’humanité tout entière, mais que seule une société sans classes, sans antagonismes ni contradictions internes, pourra la régulariser consciemment et l’adapter au niveau de ses possibilités croissantes. Cela implique d’ailleurs la dissolution de l’économie familiale et sa fusion, y compris les soins aux enfants et leur éducation, dans l’ensemble de l’activité sociale. C’est seulement dans une telle société que la planification de la reproduction, partie intégrante et essentielle de l’activité productive de l’humanité, pourra se réaliser sans contrainte et sans en appeler à la liberté de chaque femme.

 


 

(1) Constant Miklasz « La population polonaise: doctrines, politique et conflit religieux », Population (revue de l’INED), Vol. 15, No. 2 (1960), pp. 317-332

(2) Ewa Tartakowsky, « Le catéchisme dans l’enseignement scolaire en Pologne », www.sciencespo.fr/ceri/fr/node/33304, février 2019

(3) Annie Lacroix-Riz « Le Vatican et la Pologne de 1945 à 1958 : Eglise persécutée ou vieille instrument contre les frontières », communication au colloque La Pologne et l’Europe occidentale du Moyen-Age à nos jours, 28-29 octobre 1999, dir. Marie-Louise Pelus-Kaplan et Daniel Tollet, Instytut Historii UAM, Poznan-Paris, 2004, p. 141-171

(4) Albert-Paul Lentin « La situation du catholicisme polonais », Esprit,n° 186, janvier 1952, pp. 98-117

(5) Griot Witold, « Entre bouleversements idéologiques et recomposition des conflictualités : la sortie de guerre de la Pologne, 1944-1952 », Les Cahiers Sirice, 2016/3 (N° 17), p. 65-79

(6) Pomian Krzysztof. « Religion et politique en Pologne (1945-1984) », Vingtième Siècle, revue d’histoire, n°10, avril-juin 1986, pp. 83-101.

(7) Anthony Favier « De nouveaux éclairages sur la fin du communisme et l’Église en Pologne », 7 Juillet 2020, anthony.favier.over-blog.com/2020/07/de-nouveaux-eclairages-sur-la-fin-du-communisme-et-l-eglise-en-pologne.htm

(8) Discours de Lech Walesa lors d’une réunion du syndicat, cité dans Méryl Pique, « Bronislaw Geremek : portrait d’un visionnaire en politique », Synergies Pologne, numéro spécial, 2010

(9) https://oko.press/jak-mlodzi-zerwali-wielki-kompromis-z-kosciolem-graff/, 5 novembre 2020, traduction française parue dans Inprecor, « Les jeunes ont rompu le Grand Compromis avec l’Église », novembre-décembre 2020

(10) « Les femmes et les jeunes ont commencé une révolution culturelle en Pologne, Déclaration du Bureau exécutif de la IVe Internationale Inprecor, novembre-décembre 2020

 

 

Parti communiste international

www.pcint.org

 

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