Crise économique mondiale : état des lieux un an après

(«programme communiste»; N° 106; juillet 2021)

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Pratiquement un an après la généralisation de la pandémie et la crise sanitaire qu’elle a provoquée, il est nécessaire de dresser un premier bilan de la crise économique mondiale, même s’il est encore partiel. Les chiffres des organisations internationales que nous utilisons pour l’année 2020 sont encore en général provisoires. Avant de les passer en revue relevons que malgré la sévérité du choc encaissé par l’économie internationale, il n’y a pas eu d’effondrement économique ni d’effondrement social du capitalisme ;  nous y reviendrons mais il faut souligner que les mesures sans précédent d’accentuation du contrôle social sous prétexte de pandémie ont été très efficaces à cet égard : si elles n’ont pas réussi à triompher du covid-19, elles ont permis d’écarter pour le moment la menace du virus des luttes prolétariennes et des explosions sociales qui se faisait menaçante en 2019 dans de nombreux pays.

Dès  la fin de 2019 les grandes institutions internationales s’inquiétaient du ralentissement de l’économie mondiale, certains économistes parlant d’une « récession industrielle mondiale » ; l’OCDE prévoyait que la croissance mondiale plafonnerait à 2,9% en 2020, « le plus bas niveau depuis 2009 » (soit le maximum de la grande récession), tandis que le FMI, obligé comme toujours à produire des prévisions optimistes, annonçait un « rebond » à 3,4% tout en avertissant que cette reprise resterait « précaire ».  En réalité, comme nous l’avons écrit à plusieurs reprises, la récession économique était déjà en acte sur le plan de la production industrielle, de façon sans doute différenciée selon les pays et les régions du monde, lorsque la crise sanitaire a été le déclencheur d’une crise économique généralisée sans précédent depuis la deuxième guerre mondiale ; il n’y a pas de doute que les mesures prises par les différentes bourgeoisies face à la pandémie en termes d’arrêts de la production, de restrictions aux déplacements et de fermeture des frontières, ont considérablement aggravé la crise, mais il n’y pas de doute non plus que cette crise était déjà présente.

 

Les chiffres des organisations Internationales

 

Le PIB (Produit Intérieur Brut) est un indice pour estimer l’activité économique d’un pays en faisant la somme des « productions de richesse » des « agents économiques » (ménages, entreprises, administrations publiques) présents dans ce pays, indépendamment de la nationalité des propriétaires (alors que le PNB – Produit National Brut – ou RNB – Revenu National Brut–  prennent en compte les entrées et les sorties de capitaux des entreprises « transfrontalières »). Non seulement il n’a rien de marxiste (il ne se base pas sur l’évolution des profits, etc.) , mais selon les économistes bourgeois eux-mêmes, il s’agit d’un indice très grossier : par exemple le PIB peut continuer à afficher une progression alors qu’un pays est en récession si l’un des secteurs économiques y est en croissance (mettons la production d’une matière première pour un Etat exportateur de celle-ci) ; de façon générale il a tendance à ne pas refléter avec précision les aléas économiques et à diminuer la profondeur des crises. En l’absence d’autres indices, il est cependant utilisé de façon générale, car il donne tout de même des indications sur l’état de l’économie capitaliste, et il vaut la peine d’être considéré, en prenant en compte des Etats en général délaissés par les grands médias européens.

 

Produit intérieur brut réel

 

 

 

Le FMI estime à 3,5% le recul du PIB mondial pour 2020, ce recul étant plus prononcé pour les grands pays capitalistes (-4,9%) que pour les pays « émergents » (-2,4%) cette différence s’expliquant essentiellement par la performance de la Chine, classée dans cette catégorie par le Fonds. C’est une baisse plus de deux fois plus importante que lors de la grande récession de 2008-2009 (-1,6% en 2009, selon la Banque Mondiale), la seule période depuis les années trente où le PIB mondial avait reculé.

Une des particularités les plus importantes de la crise actuelle et l’un des facteurs de sa gravité est sa quasi-simultanéité à l’échelle mondiale et son extension à tous les pays. Lors de la crise économique de 1974-75, nous avions souligné que, pour la première fois depuis la fin de la guerre mondiale, les principales économies se retrouvaient en phase dans la plongée de la crise, ce qui empêchait que certaines d’entre elles puissent servir de « locomotives » pour faire repartir l’économie internationale ou au moins amortir la crise.

Cependant cette crise était restée limitée géographiquement à une partie du monde (dit « occidental » en y intégrant le Japon), le bloc soi-disant « socialiste » notamment restant à l’écart (bien qu’en subissant malgré tout les effets), alors que nombre de pays dits du « Tiers Monde » n’étaient que peu ou pas touchés. Il en fût de même pour la crise de 1980-82, même si les pays d’Amérique Latine furent frappés d’une grave crise d’endettement à la suite de la récession mondiale.

La grande récession de 2008-2009 se généralisa à l’échelle internationale de façon beaucoup plus importante que toutes les précédentes. Il n’en reste pas moins que de très grands pays, surtout asiatiques, furent nettement moins atteints : la Chine (selon les statistiques toujours sujettes à caution dans ce pays), après avoir essuyé une baisse de la production fin 2008 et début 2009, enregistra finalement une hausse de son PIB pour cette année-là de 8,3%, à peine inférieure à celles de 2008 et de 2010. Même chose pour l’Inde avec une hausse du PIB estimée à 6,1%, tandis qu’en Indonésie le ralentissement était un peu plus marqué avec une hausse de 4,5% (contre 6,1% en 2008). A l’autre bout de la planète, même le Brésil ne connut pas une baisse du PIB en 2009, mais une simple stagnation : 0% de croissance, alors qu’en Europe la Pologne réussissait à éviter une récession avec une hausse, faible mais indéniable, de son PIB en 2009 : +1,4%...

Le tableau est différent pour la crise actuelle : parmi les grandes économies seule ou à peu près la Chine devrait, après un recul historique au début de l’année dernière, enregistre en définitive une croissance de son PIB en 2020, autour de 2%. En dix ans les liens économiques entre les différents pays du monde n’ont cessé de se renforcer, facilitant ainsi non seulement la diffusion des virus mais aussi celle des crises économiques.         

Le commerce mondial, qui avait commencé à baisser légèrement dès 2018, devrait avoir reculé de près de 10% en volume sur l’année 2020, un chiffre inférieur à ce qui était redouté au printemps dernier lorsque le commerce mondial s’était effondré de plus de 20% ; ce sont des chiffres comparables à ceux de 2009 (-19% au premier trimestre 2009, 12% sur l’année), année de sa plus forte baisse depuis la fin de la dernière guerre mondiale. Pour mémoire, lors de la crise économique de 1974-75, le commerce mondial avait reculé de 5% en volume (un peu plus qu’en 1957-58 : -4%), tout en continuant à croitre en valeur ; lors de la sévère récession de 1981-82 il avait baissé de plus de 6% en volume (-2% en valeur).

Passons donc en revue les chiffres du PIB  avancés pour les principaux pays par le FMI et l’OCDE, la CEPAL et la Banque Mondiale (il y a quelques petites différences entre les chiffres des  institutions).

Nous commençons par les Etats-Unis ; ils ont connu une baisse relativement modérée de leur PIB : -3,5% environ. Les économistes attribuent cette – relative ! – résistance à la moins grande ouverture des Etats Unis au marché mondial que par exemple les pays européens.

 

 Europe : la baisse dans la zone euro se situe autour de 7%, faisant de l’Europe une des régions du monde les plus impactées ; mais cette moyenne cache que tous les pays n’ont pas connu la même baisse : l’Allemagne enregistre « seulement » une baisse de 5,3%, alors que celle de la France est de 8,2%, celle de l’Italie 8,9% et celle de l’Espagne de 11%. Le Portugal a enregistré une chute de 7,6% «la plus forte depuis 1936 », celle de la Grèce où le tourisme est un secteur économique encore plus important, étant de      8,2%. De son côté, la Belgique aurait connu un quasi-effondrement de 13,9%.

Hors zone euro, le recul de la Grande-Bretagne qui a également souffert des retombées négatives du Brexit, est à peine moins prononcé que celui de l’Espagne: -10%. La Suisse n’enregistrerait qu’une baisse de 3 à 3,5%. Pour les petit pays nordiques on a les estimations suivantes: Danemark : -4,5%, Finlande -3,3%, Suède : -2,9% Norvège : -2,8%

Le PIB de la Russie s’établirait en recul de 3,6% en 2020, celui de l’Ukraine de 5%, celui de la Pologne de 3%.

 Les plus puissants pays européens ont donc été sévèrement touchés même si la différence de puissance économique entre ces grands Etats est montrée par la crise. 

 

Asie : nous avons vu que la croissance du PIB chinois en 2020 est estimée à 2% environ. L’Inde où le FMI prévoyait au printemps une hausse du PIB a connu au contraire une forte chute, de 8% à 10% selon les estimations. Le Japon devrait avoir connu une baisse de plus 5% tandis que celle de la Corée du Sud ne serait au final que  de 1%. L’Indonésie enregistrerait une baisse supérieure à 2%, le Pakistan seulement de 0,5% ; la Thaïlande, touchée de plein fouet par l’arrêt du tourisme et la chute des exportations, aurait vu son PIB reculer de 6,5% alors que par contre le Vietnam et le Bangladesh enregistreraient une croissance, bien que ce dernier pays ait été sévèrement impacté par le quasi-arrêt de ses exportations vers l’Europe, son premier marché.

 

Afrique et Moyen Orient : Pour la Turquie, le FMI comme l’OCDE donnent une estimation d’une croissance du PIB de 1,8%, alors qu’en octobre la Banque Mondiale prévoyait un recul de 3,8% : le quatrième trimestre aurait été marqué par une forte croissance du marché intérieur qui aurait permis de contrebalancer le recul antérieur.

De la même façon, le FMI et l’OCDE estiment que le PIB de l’Egypte a continué à croître en 2022 (+2,8%) en dépit de la chute des revenus du tourisme (-70%) et des transferts de fonds des travailleurs émigrés. Pour l’Arabie Saoudite la baisse du PIB est estimée à 4% tandis qu’au Liban déjà en forte crise l’année précédente, c’est un véritable plongeon qui aurait eu lieu, autour de 20% ou davantage.

La situation est moins catastrophique au Maghreb où on a les estimations suivantes : au Maroc, où la crise a été aggravée par une sévère sécheresse, chute de 6 à 7%. Algérie : -5% ; Tunisie : -8,6%.

En Afrique noire, le Nigéria, le pays le plus peuplé du continent, a connu sa récession la plus grave depuis plus de 30 ans au moins, même si le recul du PIB pour 2020 ne serait que de 2% ; l’Afrique du Sud, le pays africain le plus industrialisé a enregistré une baisse beaucoup plus importante : -7%

 

Amérique Latine : Elle était déjà en récession en 2019 et donc la situation n’y a fait que s’aggraver ; la CEPAL prévoit une baisse de 7,7% du PIB pour l’ensemble de l’Amérique Latine et des Caraïbes, ce qui en ferait « la crise la plus grave depuis 120 ans ». Elle donne les estimations suivantes pour les différents pays ; le Venezuela continue à plonger avec une prévision de -30% ; le Pérou vient ensuite avec -12,9%, dépassant l’Argentine à -10,5%, le Mexique à -9% la Colombie à -7% et le Chili à -6%. Même si Bolsonaro a déclaré que le pays était « en faillite », le Brésil avec un recul « limité » à -5,3% fait presque bonne figure ! A noter que Cuba est crédité d’un recul de -8,5% : le pseudo socialisme cubain n’a pas protégé l’île de la crise…

 

Production industrielle

 

Les chiffres de la production industrielle sont désormais difficiles à trouver dans les publications  des institutions internationales que nous avons utilisées, bien que ces chiffres donnent un éclairage plus précis de la situation économique (sans toutefois oublier que la création de profit, qui est l’âme du capitalisme se réalise aussi en dehors de l’industrie). Nous donnons des tableaux publiés notamment par la Réserve Fédérale de Philadelphie (FRED) dont les travaux font autorité pour la production industrielle des Etats Unis du Brésil et des plus grands pays européens ; on y constate que la reprise de la production industrielle après la crise de 2008-2009 a été de faible ampleur, voire n’a pas eu lieu !

Nous publions aussi la série statistique de la production industrielle aux USA depuis la fin de la première guerre mondiale. On y voit qu’autrefois les variations en pourcentage étaient beaucoup plus fortes, mais les quantités de marchandises produites étaient aussi beaucoup plus faibles. Les colonnes en gris indiquent les récessions ; elles permettent de visualiser les cycles économiques.

 

Production industrielle des Etats-Unis

 

 

Production industrielle de l’Allemagne

 

 

Production industrielle de la France

 

 

Production industrielle de l’Italie

 

 

Production industrielle de l’Espagne

 

 

Production industrielle du Brésil

 

 

 

 

Cycles économiques et capitalisme drogué

 

Tous ces chiffres dessinent le tableau d’une crise sans précédent depuis la fin de la guerre mondiale, voire plus. Mais les organisations dont nous avons cité les statistiques fournissent des prévisions très optimistes pour 2021, qui devrait connaître un fort rebond économique. Il est inévitable qu’une reprise ait lieu ; mais même si elle se confirmait de façon aussi forte, ce qui est plus qu’hypothétique, la crise actuelle aura des conséquences durables et profondes. Elle n’est pas un « accident de parcours » due à l’apparition inopinée d’un virus, mais elle est en dernière analyse le résultat du mécanisme cyclique de l’économie capitaliste. Marx avait établi que celle-ci passe par des périodes d’expansion qui débouchent inévitablement sur des crises, selon des cycles d’une durée approximative à son époque de 10 ans. Au cours de la période d’expansion économique qui a suivi la deuxième guerre mondiale, ces cycles semblaient s’estomper, ce qui était un des arguments mis en avant par certains pour parler d’un « néo-capitalisme » capable de surmonter au moins partiellement ses contradictions et de se « réguler » grâce à l’action de l’Etat. La grande crise de 1974-75 a fait disparaître ces théorisations et on a pu constater d’autre part que la durée des cycles se raccourcissait.

Mais ce dernier phénomène ne s’est pas confirmé : si l’on considère les cycles économiques en examinant le cas des Etats-Unis, première puissance capitaliste mondiale où les choses sont plus claires et mieux documentées qu’ailleurs, on constate que l’intervalle avec la précédente crise économique internationale (2008-2009) est supérieur à 10 ans (146 mois) : c’est le plus long cycle d’expansion économique enregistré depuis 1857 (date des premières statistiques publiés par le NBER, service officiel américain chargé d’établir les cycles économiques) ; le précédent étant celui qui avait conduit à la crise de 2001 (128 mois). Ce rallongement du cycle s’explique fondamentalement par les mesures dites « non conventionnelles » d’ « assouplissement monétaire » (quantitative easing) : les quantités d’argent déversées par les Etats et les banques centrales dans les circuits économiques pour faire repartir la machine.

Cette politique d’argent facile (prêté à très faible taux voire à taux négatif) et de création monétaire, cette économie de crédit que l’administration Trump a prolongée et accentuée, semblable à une drogue, a permis sans aucun doute la prolongation du cycle de croissance, bien que cette croissance ait été anémique. Les gouvernements ont répondu à la crise actuelle en augmentant les doses – et ils ont réussi jusqu’ici de nouveau à éviter un effondrement économique tel qu’il semblait se dessiner au printemps.

 Mais étant donné que la saturation des marchés par la surproduction, cause de toutes les crises, n’a pas été réellement surmontée, cet afflux de liquidités a eu du mal à trouver des rendements suffisants dans la production de marchandises ; il s’est dirigé en bonne partie vers les bourses qui ont enregistré des records en dépit de la crise économique et la spéculation financière en général, créant des « bulles » qui menacent à tout instant d’éclater. Un exemple de cette spéculation est donné par l’envol du cours des « crypto-monnaies » ; cette frénésie spéculative est encouragée par les annonces de « plans de relance » pharamineux et l’assurance que la politique de l’argent facile (pour les banques et les institutions financières !) ne sera pas arrêtée : les gouvernements ont trop peur que s’ils suspendaient l’administration de sa drogue le malade capitalisme tomberait dans les convulsions, autrement dit que cela déclencherait une crise économique et financière de plus grande ampleur encore !

 

Economie de crédit

 

 Marx expliquait que l’économie de crédit accélère la croissance des forces productives en rompant la barrière à la production causée par le caractère contradictoire du capitalisme qui tend à se développer sans se soucier des limites du marché : le crédit tend à accroître le marché, mais cet accroissement se révèle en définitive artificiel. En conséquence : le crédit accélère en même temps les explosions violentes de cette contradiction, les crises, et, partant, les éléments qui dissolvent l’ancien mode de production  (Le Capital, Livre 3, ch. 27 « Le rôle du crédit dans la production capitaliste »).

Au niveau international les économistes parlent de « vagues d’endettement » et en dénombrent 4 depuis 50 ans ; la troisième a débouché sur la crise mondiale de 2008-2009, déclenchée par l’impossibilité aux Etats Unis de rembourser les crédits avancés ; une quatrième, « sans précédent par son ampleur, sa rapidité et son caractère généralisé » (banquemondiale.org, janvier 2020) a accompagné la reprise économique qui a suivi – l’alimentant en fait ; puis elle s’est accélérée dans les dernières années (en particulier à la suite des mesures de l’administration Trump), fournissant du carburant pour la prolongation du cycle de l’expansion. Selon l’IFF (Institute of  International Finance) fin 2020 l’endettement public et privé, démesurément gonflé par les mesures gouvernementales de soutien à l’économie prises surtout par les plus grands Etats, devait atteindre un niveau record, bien supérieur à celui qui a précédé la crise de 2008-2009 (l’augmentation de l’endettement ayant été la plus forte en Chine, en Turquie, en Corée et aux Etats-Unis).

L’endettement mondial n’a jamais atteint un tel niveau depuis la dernière guerre mondiale.

 

 

Dette mondiale depuis 1900

 

 

 

Ce gigantesque endettement qui sera encore renforcé par les plans de relance (tel celui, pharaonique décidé aux Etats-Unis) est nécessaire pour tirer en avant l’économie mondiale à bout de souffle : mais le remède ne pourra durer éternellement. Tant que les forces productives en surnombre n’auront pas été détruites (y compris par les destructions entraînées par une guerre généralisée qui seraient un véritable bain de jouvence pour le capitalisme), il n’y aura pas de véritable et durable reprise. La crise de 2020 n’est pas surmontée ; les capitalistes ont seulement gagné du temps en parant au plus pressé et déjà de plus en plus nombreux sont ceux qui lancent des avertissements sur la prolongation de la crise en crise financière par l’éclatement des bulles nées du crédit.

 

Le Manifeste du Parti Communiste le disait déjà en 1848 :

Le capitalisme ne surmonte ses crises qu’en jetant les bases de crises ultérieures plus graves encore.

 

 

Parti communiste international

www.pcint.org

 

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